1. Olivier Chadoin, Sociologie de l’architecture et des architectes, Marseille, Parenthèses, 2021, p. 149 ; Nathalie Lapeyre, Les Professions face aux enjeux de la féminisation, Toulouse, Octares Éditions, 2006, p. 57 et 89 ; Nicolas Nogue, Les Chiffres de l’architecture, t. 1 : Populations étudiantes et professionnelles, Paris, Monum, Éditions du patrimoine, 2002, p. 16‑17.
2. Néanmoins, le numerus clausus est rétabli pendant quelques années, entre 1978 et 1984. Voir Daniel Le Couédic, « Groupements professionnels », dans Anne-Marie Châtelet, Amandine Diener, Marie-Jeanne Dumont et Daniel Le Couédic (dir.), L’Architecture en ses écoles. Une encyclopédie de l’enseignement de l’architecture au XXe siècle, Châteaulin, Locus Solus, 2022, p. 393‑396.
3. Les données présentées dans cet article sont issues, sauf mention contraire, de la thèse que je soutiendrai en janvier 2023 : Stéphanie Bouysse-Mesnage, Les Pionnières : architectes en France au XXe siècle. Les femmes, élèves du troisième atelier d’Auguste Perret à l’École des beaux-arts (1942-1954), thèse de doctorat en histoire de l’architecture, sous la direction d’Anne-Marie Châtelet, Université de Strasbourg.
4. Louis Callebat (dir.), Histoire de l’architecte, Paris, Flammarion, 1998.
5. Maxime Decommer, Les Architectes au travail. L’institutionnalisation d’une profession, 1795-1940, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017.
6. Citons ici quelques travaux : Bénédicte Chaljub, La Politesse des maisons. Renée Gailhoustet, architecte, Arles, Actes Sud, 2009 ; Meredith Clausen, « L’École des beaux-arts : histoire et genre », EAV. École d’architecture de Versailles, n°15, 2009-2010, p. 52‑61 ; Élise Koering, Eileen Gray et Charlotte Perriand dans les années 1920 et la question de l’intérieur corbuséen : essai d’analyse et de mise en perspective, thèse de doctorat en histoire de l’architecture, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, 2010 ; Stéphanie Mesnage, « Éloge de l’ombre », Criticat, n°10, automne 2012, p. 40‑53 ; Lydie Mouchel, Femmes architectes, « une histoire à écrire », DEA en histoire socioculturelle, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, 2000.
7. L’École des beaux-arts a connu plusieurs appellations ; nous retenons ici celle d’École des beaux-arts et de l’acronyme Ensba (École nationale supérieure des beaux-arts) communément utilisé.
8. Voir notamment Carole Lécuyer, « Une nouvelle figure de la jeune fille sous la IIIe République : l’étudiante », Clio. Femmes, Genre, Histoire, n°4, 1996.
9. Voir Isabelle Conte, « Les femmes et la culture d’atelier à l’École des Beaux-Arts », Livraisons d’histoire de l’architecture, n°35, 1er semestre 2018, p. 87‑98.
10. Voir Gwladys Chantereau, Les Femmes ingénieurs issues de l’École centrale pendant l’entre-deux-guerres, mémoire de maîtrise en histoire contemporaine, Université Sorbonne Paris-Nord, 1997. Précisons cependant que l’Ecp enseigne de nombreuses spécialités, la construction n’en étant qu’une parmi d’autres.
11. Nous indiquons ici leur nom de naissance. Voici le nom d’usage de celles dont il diffère du nom de naissance : (Jeanne) Besson-Surugue, (Thérèse) Urbain, (Adrienne) Gorska-de Montaut ou de Montaut, (Jeanne) Bessirard, (Lucia) Creangă, (Yvonne) Meyer-Severt. Cependant, nous ne connaissons pas le nom de naissance de Garrus (Andrée), qui est donc un nom d’usage.
12. L’École des arts décoratifs a connu plusieurs appellations, mais nous retenons ici l’appellation générique et l’acronyme Ensad (École nationale supérieure des arts décoratifs), communément utilisé.
13. Selon les sources, l’orthographe des prénom et nom de cette femme diffère : nommée Vallia « Nicolakaki » dans les archives de l’Ensad, elle est présente dans les archives de l’Ordre des architectes d’Île-de-France sous le nom de Vassia Kiaulinas ou Vassia Kiaulenas. Archives de Paris, 2327W/25.
14. Florence Lafourcade, L’Architecture à l’École des arts décoratifs. Regards sur l’évolution d’un enseignement : de la culture générale artistique à la formation de l’architecte diplômé (1831-1942), thèse de doctorat en histoire de l’architecture, sous la direction d’Anne-Marie Châtelet, Université de Strasbourg, 2021, p. 484‑485.
15. Voir M. Decommer, Les Architectes au travail […], op. cit.
16. Renée Bocsanyi de son nom de naissance.
17. Juliette Mathé de son nom de naissance.
18. Voir É. Koering, Eileen Gray et Charlotte Perriand dans les années 1920 et la question de l’intérieur corbuséen […], op. cit.
19. Voir notamment Mary Pepchinski, « Desire and reality : a century of women architects in Germany », dans Frau Architekt. Seit mehr als 100 Jahren : Frauen im Architekturberuf / Over 100 Years of Women in Architecture, Tübingen, Wasmuth Ernst Verlag, 2017, p. 25‑35.
20. Anna Autio, « Signe HORNBORG », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber (dir.), Le Dictionnaire universel des créatrices, Paris, Des femmes, 2013