Le lit à l'ère de la Covid-19

Des rangées de lits blancs disposés dans un espace sombre et caverneux, vides et en attente de corps. Une architecture à l’intérieur d’une autre. À Madrid, un hôpital de campagne permettant d’accueillir cinq mille cinq cents patients est installé en quelques jours dans des lieux d’exposition transformés. Des bâtiments ayant pour vocation de proposer des manifestations temporaires reçoivent désormais une architecture de l’urgence médicale, un espace dédié à la maladie. C’est l’« architecture malade » (sick architecture). Ce phénomène ne s’est pas limité à Madrid : des espaces similaires ont été montés à travers le monde, de Belgrade à New York, dans les premiers jours de la pandémie de Covid-19. Il ne s’agissait pas non plus de la première fois, comme en témoignent les photographies de l’épidémie de grippe de 1918, qui montrent des milliers de lits dans des conditions similaires.

Le Sanatorium de Paimio, Alvar Aalto, architecte, 1932 © Alvar Aalto Foundation

Beatriz Colomina, historienne et théoricienne de l'architecture

9 juillet 2022
12 min.
L’architecture malade n’est pas simplement l’architecture de l’urgence médicale. Au contraire, il s’agit d’une architecture de la normalité, traduisant la manière dont les crises sanitaires du passé sont inscrites dans le quotidien. Chaque architecture ne porte pas seulement les traces des maladies antérieures, mais a été entièrement façonnée par celles-ci. Chaque nouvelle maladie trouve un hôte dans l’architecture formée par les maladies précédentes, dans une sorte d’emboîtement archéologique de la maladie. Chaque épisode médical active des histoires profondes d’architecture et de maladie, ainsi que toutes les peurs, incompréhensions, préjugés, iniquités et innovations qui s’y rattachent.
En fait, toute architecture est malade (sick) : les maladies et l’architecture sont indissociables. On pourrait même considérer que le début de l’architecture correspond au début de la maladie. Le docteur Benjamin Ward Richardson l’affirmait en ces termes dans son introduction à Our Homes, and How to Make them Healthy [Nos maisons et comment les rendre saines], un recueil de textes écrits par des médecins et architectes dans le cadre de l’Exposition internationale de la santé organisée à Londres en 1884 : « Par des connaissances et des compétences que ne possèdent pas les animaux inférieurs, l’homme s’est, en construisant des villes, villages et maisons pour se protéger des éléments extérieurs, créé une série de maladies fatales qui sont si étroitement associées aux productions de ses connaissances et de ses compétences en construction qu’elles s’inscrivent dans une relation de cause à effet. En construisant des protections contre les éléments, l’homme a construit les conditions de la maladie[1]. »


Il n’y a pas de maladie sans architecture, ni d’architecture sans maladie. Les médecins et les architectes ont toujours été engagés dans une sorte de danse – échangeant souvent leurs rôles, collaborant, s’influençant réciproquement –, même si ce n’a pas été systématiquement de façon synchronisée.  


Il n’y a pas de maladie sans architecture, ni d’architecture sans maladie. Les médecins et les architectes ont toujours été engagés dans une sorte de danse – échangeant souvent leurs rôles, collaborant, s’influençant réciproquement –, même si ce n’a pas été systématiquement de façon synchronisée. Les meubles, pièces, bâtiments et villes sont produits par des urgences médicales qui se déposent en strates successives au cours des siècles. Nous avons tendance à très rapidement oublier ce qui est à l’origine de ces strates. Dès que l’urgence est passée, nous sombrons dans une amnésie collective. Nous agissons comme si chaque pandémie était la première que nous connaissions, comme si nous cherchions à enfouir la peur et l’incertitude du passé.
Nous pourrions toutefois soutenir que l’histoire des villes est l’histoire de la maladie. Les pandémies du XIXe siècle nous ont apporté les infrastructures qui existent aujourd’hui encore dans nos villes : les systèmes d’eau potable, les égouts, les parcs urbains, etc. Elles ont également révolutionné la manière dont sont conçus les intérieurs, les meubles et les bâtiments.
La relation entre architecture et santé est en réalité une histoire ancienne, qui remonte au tout début de la théorisation de l’architecture. Au Ier siècle avant notre ère, Vitruve, considéré comme le « père fondateur » de la théorie architecturale occidentale, insistait sur le fait que tous les architectes devraient étudier la médecine, « cherchant en toute chose la salubrité[2] ». Il a consacré une grande partie de son traité De architectura à la question de la santé, donnant des instructions détaillées sur la manière de s’assurer de la salubrité d’un lieu avant d’y fonder une ville : il s’agit de revenir à la méthode ancienne qui consiste à immoler un animal y paissant pour inspecter son foie et vérifier son caractère « sain et entier ». De même, il aborde la question de la salubrité des bâtiments au prisme de la théorie des quatre humeurs, la théorie médicale dominante de l’époque. Plus intéressant encore, Vitruve soutient, à l’inverse, que ceux qui sont souffrants peuvent être guéris plus rapidement par l’architecture, en reconstruisant le système de ceux qui sont « épuis[és] par les maladies », au premier titre la « phtisie » (ancien nom de la tuberculose). Nous trouvons déjà chez Vitruve l’idée de l’architecture servant à la fois à guérir et à prévenir les maladies, laquelle a persisté à travers les siècles.
Au cours de la Renaissance, par exemple, la toute première académie artistique, l’Accademia delle Arti del Disegno, fondée par Giorgio Vasari en 1563 à Florence, jouxtait l’Académie de médecine, et les étudiants en dessin étaient tenus d’assister à une dissection dans l’hôpital Santa Maria Nuova voisin, puis de dessiner le corps disséqué pendant des jours, alors même que celui-ci se putréfiait et que certains étudiants tombaient malades.
Chaque théorie de l’architecture qui a suivi a ajouté quelque chose à ce paradigme médical. Les villes représentent une sorte d’accumulation de théories de la maladie, depuis les temps lointains jusqu’à nos jours. Nous pourrions même avancer que c’est la maladie qui façonne véritablement les villes.
L’architecture moderne a, par exemple, été produite dans des conditions d’urgence. Tout au long du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, des millions de personnes mouraient de tuberculose chaque année à travers le monde. Les bâtiments modernes ont offert une défense prophylactique contre ce pathogène invisible. Toutes les caractéristiques premières de l’architecture moderne – les murs blancs, les terrasses, les grandes baies vitrées, le détachement du sol – visaient à la fois à prévenir et à guérir. La nature médicale de l’architecture médicale et l’inimaginable horreur à laquelle elle répondait ont cependant été largement oubliées. L’image des bâtiments blancs efface le traumatisme qui leur a donné naissance comme sous un badigeon.
Afin de promouvoir l’idée d’une architecture moderne saine, l’architecture du XIXe siècle a été diabolisée, présentée comme nerveuse, malsaine et littéralement remplie de maladies, en particulier de bacilles de la tuberculose. Les excès décoratifs ont été eux-mêmes traités comme une infection. L’architecture modernisante a d’abord consisté en une forme de désinfection, une purification menant à un environnement salutaire de lumière, d’air frais, de propreté, de surfaces blanches et lisses, sans fissures ni crevasses où pourrait se nicher la contagion. On conseillait aux femmes de disposer chez elles des boîtes de Petri pour vérifier si des bactéries avaient survécu aux nettoyages de routine : la ménagère était bactériologue et sa maison un laboratoire.


Chaque théorie de l’architecture qui a suivi a ajouté quelque chose à ce paradigme médical. Les villes représentent une sorte d’accumulation de théories de la maladie, depuis les temps lointains jusqu’à nos jours. Nous pourrions même avancer que c’est la maladie qui façonne véritablement les villes. 


L’architecture a toujours été décrite en termes de corps, mais il ne s’agit pas d’un corps sain tel que nous nous l’imaginons généralement, tout particulièrement à travers les fameuses images de corps masculins athlétiques dessinés par Léonard de Vinci ou d’autres encore, inscrits dans des systèmes de proportions géométriques. Le vrai corps de l’architecture est un corps fragile, sujet à la maladie ou déjà malade, et ayant besoin d’être assisté. L’architecture est une sorte de support orthopédique, de béquille, ou de peau artificielle pour cette créature fragile.


Prenez le sanatorium qu’Alvar et Aino Aalto ont construit à partir de 1929 à Paimio, en Finlande. Avec ses terrasses spectaculaires se projetant dans le ciel, le bâtiment, dans ses représentations canoniques, ressemble de façon troublante aux côtes qui se dessinent sur une radiographie, outil principal de diagnostic de la tuberculose. Ses chambres aux lignes épurées, dénuées d’ornements, ont été conçues de manière à minimiser les surfaces où la poussière pourrait s’accumuler. Même l’intersection entre le sol et le mur sous la fenêtre est incurvée de manière à limiter l’accumulation de poussière. Les chambres étaient équipées de meubles et d’équipements sanitaires conçus par l’architecte, dont des chaises au dos incliné afin de faciliter la respiration et l’expectoration, des vasques anti-éclaboussures et des crachoirs antibruit. Et les poignées de porte ont fait l’objet d’un soin particulier pour ne pas accrocher les manches des blouses blanches des médecins.
Mais l’équipement principal du bâtiment est le toit-terrasse, situé au sixième étage et surplombant un paysage boisé. Les patients y étaient amenés en fauteuil roulant pour leur permettre de prendre régulièrement l’air frais et le soleil dans la chaise longue spécialement conçue par Aino Aalto. Le toit-terrasse a finalement dû être fermé – peut-être parce que les infirmières ne parvenaient pas à faire face au nombre de patients désespérés qui s’en jetaient dès qu’elles tournaient le dos. L’architecture moderne comme forme de suicide assisté ? La découverte et l’isolement de la streptomycine en 1944 ont révélé que la thérapie par l’air frais et le soleil appliquée dans les sanatoriums avait très peu de fondements scientifiques. Elle pouvait même précipiter la fin. Littéralement, dans le cas de Paimio.
La tuberculose a rendu l’architecture moderne moderne. Ce ne sont pas les architectes modernes qui ont créé les sanatoriums modernes, mais plutôt les sanatoriums qui ont modernisé les architectes. Aalto avait été un architecte néoclassique avant sa « conversion au fonctionnalisme » à l’occasion d’une participation à un appel à projets architectural pour un sanatorium à Kinkomaa, également en Finlande, en 1927 – projet inabouti fait de lignes horizontales et de larges terrasses visant à accélérer la guérison, qui anticipait Paimio. Aalto ne considérait pas le sanatorium comme une architecture au service de la médecine, mais une forme de médecine en soi, un instrument médical : « L’objectif principal du bâtiment est de servir d’instrument médical. […] La conception des chambres est déterminée par l’épuisement des forces du patient, allongé dans son lit[3]. »
Lui-même malade à l’époque du concours, Aalto affirme que le fait d’avoir dû rester couché pendant une période prolongée avait été crucial à sa compréhension du problème. L’architecture a toujours été conçue pour l’individu vertical, mais, en l’occurrence, le client était en permanence à l’horizontale. Il fallait donc complètement revoir la conception des chambres et du bâtiment. On ne pouvait laisser les lampes des chambres au plafond, où elles irritaient les yeux de leurs occupants, allongés dans leur lit et pour qui le plafond prenait soudain une importance considérable – telle peut-être une nouvelle sorte de façade. La vue qu’offre la fenêtre sur la forêt devait être calculée depuis le point de vue du lit. Sur la terrasse, la faible hauteur du parapet et la finesse du garde-corps le surmontant permettaient à l’individu horizontal de porter son regard au loin, bien au-dessus des arbres.
Il fallait également penser en ces termes les couleurs de la pièce et du bâtiment. Des nuances de bleu apaisantes, « sobres et foncées », pour le plafond. Des teintes plus claires pour les murs. Un jaune canari éclatant dans le kiosque d’accueil près de l’entrée et pour le linoléum du foyer, des escaliers et des couloirs évoquait « un optimisme radieux, même par temps froid et nuageux[4] ». Les facteurs psychologiques étaient eux aussi pris en compte : « Une période étendue de confinement peut s’avérer extrêmement déprimante pour le patient alité. […] Un sanatorium est, pour ainsi dire, une maison avec des fenêtres ouvertes[5]. »
L’hôpital devait être pensé comme une nouvelle sorte de maison. Et, inversement, la maison générique doit être envisagée comme un sanatorium. Aalto a écrit plus tard : « J’ai découvert que les réactions physiques et psychologiques particulières des patients fournissent de bonnes pistes pour les logements ordinaires. […] Pour examiner la façon dont les êtres humains réagissent aux formes et aux constructions, il est utile d’utiliser pour les expérimentations des personnes particulièrement sensibles, telles que des patients de sanatorium[6]. »
La sensibilité physiologique et psychologique du malade a été mise à profit pour recalibrer l’architecture. Même les meubles spécialisés sont rapidement devenus des meubles ordinaires du quotidien. Par exemple, si la chaise à assise suspendue en bouleau de Paimio avait pour fonction d’ouvrir la cage thoracique du patient, lui permettant de respirer plus facilement, elle est devenue très vite la chaise de tout le monde. Il en est de même du reste du mobilier conçu spécialement pour Paimio : « Le sanatorium avait besoin de meubles légers, flexibles, faciles à nettoyer, etc. Au terme de longues expérimentations sur le bois, le système flexible a été mis au point […] pour produire des meubles mieux adaptés à la vie longue et pénible en sanatorium[7]. » Un atelier conçu avec une entreprise locale a permis de réaliser les premiers essais puis, en 1935, à peine deux ans après avoir achevé Paimio, Alvar et Aino Aalto ont fondé la société d’ameublement Artek, avec « l’ambition de soutenir et nourrir le bien-être physique et psychologique des êtres humains[8] ».
Le point de référence était l’individu gravement malade. Aalto affirmait que l’architecte devait répondre aux besoins de la personne « en plus faible condition ». Le patient tuberculeux est alors devenu le modèle de l’architecture moderne. En d’autres termes, la maladie n’était plus vue comme l’exception, mais comme la norme, les différents degrés de maladie définissant la condition humaine. Le sujet moderne souffre de multiples maux, tant physiques que psychologiques, et l’architecture constitue un cocon protecteur, non seulement vis-à-vis des éléments naturels et d’autres menaces extérieures, mais, de manière plus marquée avec la modernité, contre des menaces intérieures – psychologiques et physiologiques.
Aalto comparait ses expérimentations à Paimio et leur application dans l’usage quotidien aux formes « exagérées » d’analyse auxquelles les scientifiques recourent « afin d’obtenir des résultats plus clairs et visibles », telle la coloration de bactéries dans le cadre d’examens au microscope[9]. Il voyait le travail de conception comme une forme de recherche médicale, le sanatorium faisant office de laboratoire de recherche pour l’architecture moderne – une manière de tester l’architecture, de regarder ce qui est caché, d’exposer les forces invisibles.
Il y a toujours une relation intime entre l’architecture et le corps humain. Avec l’architecture moderne, ce caractère intime s’est approfondi puisque l’on sait désormais qu’il y a des microbes invisibles dans le corps. Les vrais clients de l’architecture moderne sont en effet invisibles. Sigmund Freud, les rayons X, la bactériologie et la théorie microbienne de la maladie sont tous apparus dans un court laps de temps historique et sont tous liés au fait d’observer l’intérieur, d’identifier l’invisible : l’inconscient, le squelette, le micro-élément bactérien, le bacille de la tuberculose.


L’architecture a opéré le même retournement sur elle-même, la menace n’étant plus extérieure, mais intérieure, dans l’invisible. L’échelle « micro » de la bactérie est devenue la base de l’ameublement, des maisons et des villes : le « micro » et le « macro », la bactérie et la ville. Les villes ont soudain été considérées comme grouillant d’occupants invisibles, les nouveaux clients de l’architecture et de l’urbanisme modernes.
L’architecte est devenu bactériologue. L’architectural même est devenu bactérien. Le Corbusier disait lui-même qu’il devait effectuer « un travail de laboratoire », « isolant [s]on microbe » jusqu’à ce qu’il apparaisse « avec une clarté indiscutable ». Ce sont véritablement ses mots, et il poursuit en affirmant que l’on peut établir des « diagnostics » à partir de ce microbe, pour en tirer les principes fondamentaux de l’urbanisme moderne. L’architecture moderne part donc du microbe pour arriver à la ville, puis fait le chemin retour[10].
L’architecture moderne couchée n’est pas uniquement un nouveau paradigme consistant à observer l’architecture du point de vue des individus les plus affaiblis, avec le patient horizontal comme client paradigmatique. Elle implique aussi d’aborder l’espèce humaine elle-même comme faible, fragile, vulnérable, baignant dans les bactéries. L’humain n’est plus placé au centre d’un système géométrique, mais perpétuellement hospitalisé. C’est un renversement complet de la vision de l’homme vitruvien par Léonard de Vinci, et même de sa réincarnation à l’époque moderne dans des figures telles que le Modulor de Le Corbusier. L’homme clairement défini dans son caractère athlétique, vertical et genré laisse place à une multiplicité de conditions liées à l’âge, au sexe, à des états physiques et mentaux engagés dans diverses combinaisons et collaborations avec d’autres espèces. La maladie n’est pas un terme négatif, mais un générateur de nouveaux potentiels et le moteur même de la modernité.


Publié dans l'ouvrage « Soutenir. Ville architecture et soin » édité par le Pavillon de l'Arsenal en 2022.




Beatriz Colomina
Beatriz Colomina est historienne de l'architecture, théoricienne et conservatrice. Elle est la directrice fondatrice du programme en médias et modernité à l'Université de Princeton, Howard Crosby Butler Professor of the History of Architecture et directrice des études supérieures a l'école Técnica Superior de Arquitectura de Barcelona, Universidad Politécnica de Barcelona

1. Benjamin Ward Richardson, « Health in the Home », in Our Homes and How to Make them Healthy, Shirley Forster Murphy (éd.), Londres, Cassell & Company, 1883, p. 5.
2. Vitruve, De architectura, trad. Auguste Choisy, Paris, Lahure, 1909.
3. Alvar Aalto, au cours d’une conférence en Italie dans laquelle il décrivait Paimio. Citée dans Göran Schildt, Alvar Aalto. The Complete Catalogue of Architecture, Design and Art, New York, Rizzoli, 1995, p. 68-69. Texte conservé dans les Aalto University Archives.
4. Alvar Aalto. Das Gesamtwerk/L’Œuvre complète/The Complete Work, vol. 1 : 1922-1962, Bâle, Birkhäuser, 1963, p. 39.
5. Ibid.
6. A. Aalto, « The Humanizing of Architecture », Technology Review, novembre 1940. Également dans Architectural Forum, no 73, décembre 1940, p. 505-506. Repris dans G. Schildt, Alvar Aalto in His Own Words, New York, Rizzoli, 1998, p. 102-106.
7. A. Aalto, « The Humanizing of Architecture », in Alvar Aalto in His Own Words, op. cit., p. 104.
8. « The Artek Manifesto », Artek Company, Helsinki. Voir également Alvar Aalto. Das Gesamtwerk/L’Œuvre complète/The Complete Work, vol. 1, p. 43 et 66.
9. A. Aalto, « The Humanizing of Architecture », in Alvar Aalto in His Own Words, op. cit., p. 15.
10. Voir Le Corbusier, Précisions sur un état présent de l’architecture et de l’urbanisme, Paris, G. Crès et Cie, 1930.
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