" Lorsque nous avons découvert le ciel immense et le plateau dépourvu de contraintes physiques, nous avons cherché, par une forme simple et une écriture abstraite, à capter le paysage.
La proximité vibrante de la lisière du bois a
révélé une intuition liée à la matière : il fallait, dans ce site
champêtre, se poser délicatement sur le sol. Pour cela nous avons choisi
d’écrire le projet par un exosquelette en acier. Inscrit dans un carré de
80mx80m, l’édifice est à la fois un lieu ouvert, accueillant et urbain, mais il
emprunte à la forme du cloitre la notion de paysage intérieur. La trame
continue de 3,05mx2,10m constituée de profilés HEB de 24cmx24cm, tisse
l’ensemble du projet et dessine l’architecture. Dépourvu de points porteurs
intermédiaires, des poutres métalliques (PRS) de 15m de portée relient une
façade à l’autre. Elles sont reliées à l’exostructure par des connecteurs en
acier réduits de 15cmx15cm pour limiter leur impact. La grille structurelle
s’est montée telle un mécano géant et, se découpant dans l’horizon comme une
figure arachnéenne, énonçant ainsi la nature de ce chantier majoritairement
sec.
A l’intérieur la structure est restée présente car toujours visible, pour rappeler, s’il le fallait, que l’expression constructive a donné à la fois la règle et le sens. « …je ne sépare plus l’idée du temple de celle de son édification… » (Eupalinos Paul Valéry) "
CAB Architectes
A l’intérieur la structure est restée présente car toujours visible, pour rappeler, s’il le fallait, que l’expression constructive a donné à la fois la règle et le sens. « …je ne sépare plus l’idée du temple de celle de son édification… » (Eupalinos Paul Valéry) "
CAB Architectes