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L’opération se présente comme une longue façade d’une soixantaine de mètres, exposée au sud et en vis à vis direct de la superstructure du métro aérien de la ligne 2.
Elle remplace une série de bâtiments formant un paysage irrégulier de parcelles étroites et de hauteurs de construction variées.
Situé entre les voies de la Gare du nord et celle de la Gare de l’est,
le bâtiment marque l’entrée d’un quartier faubourien beaucoup remanié depuis
une vingtaine d’année, mais dans la proximité visuelle directe d’un bâtiment
des années vingt à l’échelle monumentale et d’une Poste expressionniste du
début des années quatre-vingt-dix.
Cette ambiguïté de caractère est à la base d’une recherche d’un registre architectural cohérent alliant la sensation et la trace d’un tissu urbain traditionnel, l’unité d’une grande forme construite accueillant un équipement fort à rez-de-chaussée et la cohabitation des deux échelles de programme fortement contrastées.
Rythmée en 7 travées verticales de mesures proches mais de hauteurs différentes, la façade de l’immeuble de logements s’anime de retraits successifs de faible profondeur associés à une « jardinière ».
Revisitant le patrimoine du début du XXème siècle et en particulier les bâtiments de l’architecte Henri Sauvage, ce dispositif offre un espace en extension des logements, ouvert aux usages des habitants.
Exposée aux nuisances d’un grand axe de circulation, boulevard vivant et tumultueux, la façade a développé une réponse technique spécifique et innovante, associant double fenêtre et jardinière ; s’inscrivant dans un paysage urbain fort et contrasté, elle n’en revendique pas moins une continuité avec son environnement, tout en construisant un dialogue intérieur, intense et subtil, de couleurs et de matières.
Le plan distribue 55 logements autours de deux cages disposées symétriquement (le corps ouest s’augmentant d’une coursive). L’équipement s’installe au rez-de-chaussée de l’opération et se développe au cœur de la parcelle, en particulier pour ses deux grandes salles destinées aux activités de spectacle et de danse.
Le commerce à l’angle de la rue Philippe de Girard et l’équipement au centre de la façade sur le boulevard s’expriment par des baies monumentales réinterrogeant les façades à entresol du Paris traditionnel.
Cette ambiguïté de caractère est à la base d’une recherche d’un registre architectural cohérent alliant la sensation et la trace d’un tissu urbain traditionnel, l’unité d’une grande forme construite accueillant un équipement fort à rez-de-chaussée et la cohabitation des deux échelles de programme fortement contrastées.
Rythmée en 7 travées verticales de mesures proches mais de hauteurs différentes, la façade de l’immeuble de logements s’anime de retraits successifs de faible profondeur associés à une « jardinière ».
Revisitant le patrimoine du début du XXème siècle et en particulier les bâtiments de l’architecte Henri Sauvage, ce dispositif offre un espace en extension des logements, ouvert aux usages des habitants.
Exposée aux nuisances d’un grand axe de circulation, boulevard vivant et tumultueux, la façade a développé une réponse technique spécifique et innovante, associant double fenêtre et jardinière ; s’inscrivant dans un paysage urbain fort et contrasté, elle n’en revendique pas moins une continuité avec son environnement, tout en construisant un dialogue intérieur, intense et subtil, de couleurs et de matières.
Le plan distribue 55 logements autours de deux cages disposées symétriquement (le corps ouest s’augmentant d’une coursive). L’équipement s’installe au rez-de-chaussée de l’opération et se développe au cœur de la parcelle, en particulier pour ses deux grandes salles destinées aux activités de spectacle et de danse.
Le commerce à l’angle de la rue Philippe de Girard et l’équipement au centre de la façade sur le boulevard s’expriment par des baies monumentales réinterrogeant les façades à entresol du Paris traditionnel.