Créée en 2015, la version itinérante de l’exposition "Matière Grise" rencontre un grand succès et a déjà été présentée dans de nombreux lieux, voyageant en France comme à l'international.
EXPOSITION "MATIÈRE GRISE - MATÉRIAUX, RÉEMPLOI, ARCHITECTURE"
Consommer « plus de matière grise » pour consommer « moins de matières premières » est l’un des enjeux de cette exposition qui convoque l’intelligence collective pour reconsidérer la matière de nos constructions.
Partant du constat de la crise des matériaux et de l’ambition « Métropole Zéro Déchet », les architectes de l’agence Encore Heureux explorent la question du réemploi à un instant décisif où l’architecture aspire à se réinventer entre contraintes environnementales, économiques et nouveaux usages.
« Réemployer revient à considérer que les matières premières ne sont plus sous nos pieds ou à l’autre bout du monde mais dans nos villes, nos bâtiments, nos infrastructures. Cela revient aussi à considérer la matière présente non plus comme un déchet à évacuer le plus loin possible, mais comme un capital à valoriser et à préserver. Toute une chaîne de production et de savoir-faire doit donc être réinventée ou adaptée. L’exposition formule l’hypothèse que ce nouveau regard porté sur la matière génère et générera une nouvelle approche de l’architecture et de la construction. L’ingéniosité ne sera plus uniquement celle du dessin sur la page blanche mais la capacité et l’opportunité de faire avec ce qui est là. »
75 projets démontrent le potentiel du réemploi et la possibilité d’une nouvelle vie pour des matériaux usés dans tous les lots du bâtiment.. À Bruxelles, les briques de seconde main construisent les pavillons d’aujourd’hui ; dans le Massachusetts, les portiques d’un viaduc autoroutier structurent une villa ; à Saint-Denis, le bardage refusé pour un centre commercial enveloppe désormais la prestigieuse Académie nationale contemporaine des arts du cirque ; à Madrid, les tuiles d’hier cloisonnent et transforment un lieu culturel d’avant-garde ; à Bali, des centaines de fenêtres à claire-voie habillent un hôtel ; en Alabama, 72 000 dalles de moquette portent la maison de Lucy ; même le futur siège du Conseil européen à Bruxelles se pare d’une façade composée de 3 000 fenêtres récupérées...
« Matière grise » pose l’acte de construire comme une actualité susceptible de faire évoluer l’architecture, replace l’architecte au centre du cycle de la matière et interpelle tous les métiers du bâtiment : ingénieurs, contrôleurs techniques, industriels, assureurs, entreprises de construction, maîtres d’ouvrage privés et publics.
Et si construire passait d’abord par le réemploi des matériaux qui existent en leur trouvant une seconde vie ?
Consommer « plus de matière grise » pour consommer « moins de matières premières » est l’un des enjeux de cette exposition qui convoque l’intelligence collective pour reconsidérer la matière de nos constructions.
Partant du constat de la crise des matériaux et de l’ambition « Métropole Zéro Déchet », les architectes de l’agence Encore Heureux explorent la question du réemploi à un instant décisif où l’architecture aspire à se réinventer entre contraintes environnementales, économiques et nouveaux usages.
« Réemployer revient à considérer que les matières premières ne sont plus sous nos pieds ou à l’autre bout du monde mais dans nos villes, nos bâtiments, nos infrastructures. Cela revient aussi à considérer la matière présente non plus comme un déchet à évacuer le plus loin possible, mais comme un capital à valoriser et à préserver. Toute une chaîne de production et de savoir-faire doit donc être réinventée ou adaptée. L’exposition formule l’hypothèse que ce nouveau regard porté sur la matière génère et générera une nouvelle approche de l’architecture et de la construction. L’ingéniosité ne sera plus uniquement celle du dessin sur la page blanche mais la capacité et l’opportunité de faire avec ce qui est là. »
75 projets démontrent le potentiel du réemploi et la possibilité d’une nouvelle vie pour des matériaux usés dans tous les lots du bâtiment.. À Bruxelles, les briques de seconde main construisent les pavillons d’aujourd’hui ; dans le Massachusetts, les portiques d’un viaduc autoroutier structurent une villa ; à Saint-Denis, le bardage refusé pour un centre commercial enveloppe désormais la prestigieuse Académie nationale contemporaine des arts du cirque ; à Madrid, les tuiles d’hier cloisonnent et transforment un lieu culturel d’avant-garde ; à Bali, des centaines de fenêtres à claire-voie habillent un hôtel ; en Alabama, 72 000 dalles de moquette portent la maison de Lucy ; même le futur siège du Conseil européen à Bruxelles se pare d’une façade composée de 3 000 fenêtres récupérées...
« Matière grise » pose l’acte de construire comme une actualité susceptible de faire évoluer l’architecture, replace l’architecte au centre du cycle de la matière et interpelle tous les métiers du bâtiment : ingénieurs, contrôleurs techniques, industriels, assureurs, entreprises de construction, maîtres d’ouvrage privés et publics.
Et si construire passait d’abord par le réemploi des matériaux qui existent en leur trouvant une seconde vie ?