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À l'heure où la tenue prochaine en France de la COP 21 nous invite à prendre conscience de notre responsabilité dans la préservation de la planète, le Forum d'Urbanisme et d'Architecture de Nice accueille l'exposition Matière Grise créée par le Pavillon de l'Arsenal.
EXPOSITION "MATIÈRE GRISE - MATÉRIAUX, RÉEMPLOI, ARCHITECTURE"
Consommer "plus de matière grise" pour consommer "moins de matières premières" est l’un des enjeux de cette exposition, qui interroge le matériau comme une stratégie à un instant décisif où l’architecture aspire à se réinventer entre contraintes environnementales, économiques et nouveaux usages.
Réemployer revient à considérer que les matières premières ne sont plus sous nos pieds ou à l’autre bout du monde, mais dans nos villes, nos bâtiments, nos infrastructures. Cela revient aussi à considérer la matière présente non plus comme un déchet à évacuer le plus loin possible, mais comme un capital à valoriser et à préserver en lui inventant une seconde vie.
L’exposition formule l’hypothèse que ce nouveau regard porté sur la matière génère et générera une nouvelle approche de l’architecture et de la construction. L’ingéniosité ne sera plus uniquement celle du dessin sur la page blanche mais la capacité et l’opportunité de faire avec ce qui est là.
À Bruxelles, des briques de seconde main construisent des pavillons d’aujourd’hui ; dans le Massachusetts, les portiques d’un viaduc autoroutier structurent une villa ; à Saint-Denis, le bardage refusé pour un centre commercial enveloppe désormais la prestigieuse Académie nationale contemporaine des arts du cirque ; à Madrid, les tuiles d’hier cloisonnent et transforment un lieu culturel d’avant-garde ; à Bali, des centaines de fenêtres à claire-voie habillent un hôtel ; en Alabama, 72 000 dalles de moquette portent une maison ; à Bruxelles, même le futur siège du Conseil européen se pare d’une façade composée de 3 000 fenêtres récupérées… : le réemploi ouvre un immense catalogue de possibles dont l'architecte peut être un acteur majeur.
En effet, il est celui qui peut dépasser les simples dimensions économique (réutiliser pour dépenser moins) et environnementale (recycler pour polluer moins) afin de trouver dans l'idée de réemploi le ressort d'écritures architecturales inédites : il peut alors transformer cette idée d'économie circulaire de la construction en un moteur d'innovation.
Pour prolonger le propos de cette exposition, le Forum d'Urbanisme et d'Architecture a invité le Collectif Etc à investir sa galerie avec une création en matériaux de réemploi (avec le concours d'élèves de l'École de Condé Nice).
Il a également proposé au Connectif KKF / KESKON FABRIQUE d'animer des ateliers publics de création sur la base du réemploi et de l'upcycling.
Consommer "plus de matière grise" pour consommer "moins de matières premières" est l’un des enjeux de cette exposition, qui interroge le matériau comme une stratégie à un instant décisif où l’architecture aspire à se réinventer entre contraintes environnementales, économiques et nouveaux usages.
Réemployer revient à considérer que les matières premières ne sont plus sous nos pieds ou à l’autre bout du monde, mais dans nos villes, nos bâtiments, nos infrastructures. Cela revient aussi à considérer la matière présente non plus comme un déchet à évacuer le plus loin possible, mais comme un capital à valoriser et à préserver en lui inventant une seconde vie.
L’exposition formule l’hypothèse que ce nouveau regard porté sur la matière génère et générera une nouvelle approche de l’architecture et de la construction. L’ingéniosité ne sera plus uniquement celle du dessin sur la page blanche mais la capacité et l’opportunité de faire avec ce qui est là.
À Bruxelles, des briques de seconde main construisent des pavillons d’aujourd’hui ; dans le Massachusetts, les portiques d’un viaduc autoroutier structurent une villa ; à Saint-Denis, le bardage refusé pour un centre commercial enveloppe désormais la prestigieuse Académie nationale contemporaine des arts du cirque ; à Madrid, les tuiles d’hier cloisonnent et transforment un lieu culturel d’avant-garde ; à Bali, des centaines de fenêtres à claire-voie habillent un hôtel ; en Alabama, 72 000 dalles de moquette portent une maison ; à Bruxelles, même le futur siège du Conseil européen se pare d’une façade composée de 3 000 fenêtres récupérées… : le réemploi ouvre un immense catalogue de possibles dont l'architecte peut être un acteur majeur.
En effet, il est celui qui peut dépasser les simples dimensions économique (réutiliser pour dépenser moins) et environnementale (recycler pour polluer moins) afin de trouver dans l'idée de réemploi le ressort d'écritures architecturales inédites : il peut alors transformer cette idée d'économie circulaire de la construction en un moteur d'innovation.
Pour prolonger le propos de cette exposition, le Forum d'Urbanisme et d'Architecture a invité le Collectif Etc à investir sa galerie avec une création en matériaux de réemploi (avec le concours d'élèves de l'École de Condé Nice).
Il a également proposé au Connectif KKF / KESKON FABRIQUE d'animer des ateliers publics de création sur la base du réemploi et de l'upcycling.