L’exposition-laboratoire Kenchiku Architecture présente les propositions croisées de douze agences d’architecture japonaises et françaises sur les métropoles de Paris et Tokyo.
Projets, portraits et manifestes, l’exposition révèle des figures émergentes, des perspectives nouvelles et des réflexions prospectives pour les deux capitales.
Plutôt que d’approcher l’architecture et la ville sous un angle programmatique (maison individuelle, immeuble de logements, bureaux, etc.) ou fonctionnel, Kenchiku Architecture questionne des thèmes contemporains et transversaux : limites, matérialité, ouverture, identité, partage et formes, pour mieux appréhender les enjeux et la complexité de la ville.
Le pavillon japonais de la 12e biennale internationale d’architecture de Venise «Tokyo Metabolizing» confrontait, en préambule, trois villes : Paris, « City of monarchism », New York « City of capitalism » , Tokyo « Metabolizing city » pour énoncer leurs spécificités formelles. Les jeunes commissaires de Kenchiku Architecture, Benjamin Aubry et Shinichi Kawakatsu (fondateurs des galeries - lab RAD Kyoto et Paris) partent de cette analyse et tentent de rapprocher les cultures et provoquer des échanges. Les deux work shops et de nombreuses discussions en binômes, à Tokyo et à Paris en mai 2013, ont permis aux architectes d’interroger les questions du réemploi et de la pérennité, au regard de la durée de vie si courte des constructions nipponnes, d’analyser les vides et les constructions individuelles tokyoïtes face au modèle homogène haussmannien, de révéler des lieux mal considérés aux potentiels insoupçonnés pour les transformer en opportunités du vivre ensemble, des infrastructures du périphérique au quartier Yanaka.
Pour Benjamin Aubry et Shinichi Kawakatsu les propositions des douzes agences montrent que les différences qui préexistaient jadis entre les deux métropoles Paris et Tokyo s’estompent, s’hybrident, se dissolvent . « Bien sûr, on ne peut prétendre pour autant que les deux villes soient identiques : leur Histoire, leur géographie comme leur culture, continuent à inscrire leurs différences et fondent leur singularité, leur richesse ; mais ces contextes parallèles, ces objets communs, la profusion d’images, le rapprochement des modes de vie, la corrélation des crises ou encore l’uniformisation des architectures posent la question d’une identité propre à la jeune génération d’architectes ici présentée ».
Kenchiku Architecture tend à révéler l’émergence d’architectes français et japonais qui partage des enjeux et des problématiques communs pour imaginer les villes demain.
>> Conférence-débat avec les agences d'architecture françaises et japonaises
Venez rencontrer les 12 agences d'architecture françaises et japonaises présentées dans le cadre de l'exposition "Paris Tokyo. Kenchiku architecture" et échangez avec elles sur les métropoles de Paris et de Tokyo
La conférence sera suivie de la projection à 16h30 du documentaire "espaces intercalaires" réalisé par Damien Faure qui appréhende la ville de Tokyo dans sa globalité puis la parcourt dans ses plus petits interstices.
Voir la bande annonce du film
Plutôt que d’approcher l’architecture et la ville sous un angle programmatique (maison individuelle, immeuble de logements, bureaux, etc.) ou fonctionnel, Kenchiku Architecture questionne des thèmes contemporains et transversaux : limites, matérialité, ouverture, identité, partage et formes, pour mieux appréhender les enjeux et la complexité de la ville.
Le pavillon japonais de la 12e biennale internationale d’architecture de Venise «Tokyo Metabolizing» confrontait, en préambule, trois villes : Paris, « City of monarchism », New York « City of capitalism » , Tokyo « Metabolizing city » pour énoncer leurs spécificités formelles. Les jeunes commissaires de Kenchiku Architecture, Benjamin Aubry et Shinichi Kawakatsu (fondateurs des galeries - lab RAD Kyoto et Paris) partent de cette analyse et tentent de rapprocher les cultures et provoquer des échanges. Les deux work shops et de nombreuses discussions en binômes, à Tokyo et à Paris en mai 2013, ont permis aux architectes d’interroger les questions du réemploi et de la pérennité, au regard de la durée de vie si courte des constructions nipponnes, d’analyser les vides et les constructions individuelles tokyoïtes face au modèle homogène haussmannien, de révéler des lieux mal considérés aux potentiels insoupçonnés pour les transformer en opportunités du vivre ensemble, des infrastructures du périphérique au quartier Yanaka.
Pour Benjamin Aubry et Shinichi Kawakatsu les propositions des douzes agences montrent que les différences qui préexistaient jadis entre les deux métropoles Paris et Tokyo s’estompent, s’hybrident, se dissolvent . « Bien sûr, on ne peut prétendre pour autant que les deux villes soient identiques : leur Histoire, leur géographie comme leur culture, continuent à inscrire leurs différences et fondent leur singularité, leur richesse ; mais ces contextes parallèles, ces objets communs, la profusion d’images, le rapprochement des modes de vie, la corrélation des crises ou encore l’uniformisation des architectures posent la question d’une identité propre à la jeune génération d’architectes ici présentée ».
Kenchiku Architecture tend à révéler l’émergence d’architectes français et japonais qui partage des enjeux et des problématiques communs pour imaginer les villes demain.
>> Conférence-débat avec les agences d'architecture françaises et japonaises
Venez rencontrer les 12 agences d'architecture françaises et japonaises présentées dans le cadre de l'exposition "Paris Tokyo. Kenchiku architecture" et échangez avec elles sur les métropoles de Paris et de Tokyo
La conférence sera suivie de la projection à 16h30 du documentaire "espaces intercalaires" réalisé par Damien Faure qui appréhende la ville de Tokyo dans sa globalité puis la parcourt dans ses plus petits interstices.
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