Le Pavillon de l’Arsenal invite quinze agences européennes qui réinterrogent aujourd’hui la fabrique de nos métropoles. Par leurs stratégies singulières, ces architectes changent la ville pour changer la vie.
Avant-propos
Anne Hidalgo
Première Adjointe au Maire de Paris, chargée de l'architecture et de l'urbanisme, Présidente du Pavillon de l'Arsenal
La métropole contemporaine s’appréhende de manière dynamique, vivante et attentive, elle se nourrit quotidiennement du dialogue et d’expériences partagées. J’ai donc souhaité, pour le première fois à Paris, donner la parole a une nouvelle façon de «fabriquer la ville» qui s’enrichit chaque jour d’une autre manière de la vivre.
Avec cette exposition Re.architecture, Re.cycler, Ré.utiliser, Ré.investir, Re.construire, voilà une génération d’architectes européens tout à fait prometteuse qui s’engage dans des pratiques urbaines et architecturales transversales et participatives. Réunies en collectifs ou associations, souvent pluridisciplinaires ces agences expérimentent la ville pour réinventer le quotidien de nos concitoyens. La présentation de leurs projets vifs, directs et durables nous invite à découvrir et faire partager un champ de possibles enthousiastes pour l’enrichissement de notre paysage métropolitain.
Ainsi, que ce soit au travers des grandes expériences urbaines parisiennes que nous vivons ou à l’occasion de cette découverte de la diversité enrichie de nouvelles démarches, nous serons mieux à même, encore, de répondre aux attentes de tous et de chacun
Présentation de l'exposition
Alexandre Labasse
Architecte, Directeur Général du Pavillon de l’Arsenal
Le Pavillon de l’Arsenal invite quinze agences européennes qui réinterrogent aujourd’hui la fabrique de nos métropoles. Par leurs stratégies singulières, ces architectes changent la ville pour changer la vie.
À Amsterdam, Berlin, Bruxelles, Londres, Madrid, Paris ou Rotterdam, ... ces équipes, hors normes, prennent des positions critiques. Leurs manifestes explorent le rôle de l’architecture dans l’évolution de la société. Ils prônent l’intervention comme action, produisent et même autoconstruisent parfois leurs projets. Leurs pratiques sont autant de promesses qui rendent possibles des utopies oubliées.
Tous inventent des normes magnifiques et appréhendent les complexités contemporaines, dans un souffle capable de réaliser les plaisirs potentiels qui existent à l’intersection entre le vécu et le bâti. Pédagogues et pragmatiques, ils travaillent avec ceux qui sont déjà là et pour ceux qui habiteront demain.
Les trente propositions exposées, présentées au fil des différentes phases de leur conception, décrivent tant les conditions de la commande que les moments d’enquête, les actions participatives ou les conditions des études et de réalisation. Chaque architecture s’expose ainsi au travers de vidéos, dessins, entretiens, plans et photos pour traduire ces recherches aussi expérimentales qu’innovantes. Éphémères ou pérennes, le temps de ces projets semble s’inscrire dans celui de notre époque pour ne pas créer des contraintes supplémentaires qui rétréciraient les choix futurs.
Micro-interventions ou stratégies urbaines, ces projets transforment les sujets et territoires inoccupés en opportunité. Elles rendent optimistes les lieux désenchantés. Dent creuse, friches, délaissés, territoires abandonnés, ou grands ensembles,… elles réinvestissent l’espace quand un des défis de la ville européenne est plus surement de se re-construire que de s’étendre. Et toujours, elles s’engagent à économiser ce qui n’est pas renouvelable et à recycler tout ce qui peut l’être.
Au regard de cette production qui offre des perspectives inattendues et engage des réflexions nouvelles, six témoins partagent au travers de leur expérience cette alter-dynamique urbaine : Jean Blaise, Michel Cantal-Dupart, Didier Fusillier, Guillaume Hébert, Maud Le Floc’h et Thierry Paquot. Entre ville foraine, durable, citoyenne, écologique… tous révèlent les nouveaux temps du projet urbain, les attentes de la commande et ses nouveaux outils pour faire autrement.
Ainsi, l’exposition Re.architecture, Re.cycler, Ré.utiliser, Ré.investir, Re.construire se veut une plate-forme collective d’exploration, de connaissance d’actions et de recherches autour des mutations et des pratiques culturelles, sociales et des politiques urbaines émergentes. Elle souhaite inviter le grand public et les professionnelles à découvrir de nouvelles stratégies pour réinventer ensemble la ville
Anne Hidalgo
Première Adjointe au Maire de Paris, chargée de l'architecture et de l'urbanisme, Présidente du Pavillon de l'Arsenal
La métropole contemporaine s’appréhende de manière dynamique, vivante et attentive, elle se nourrit quotidiennement du dialogue et d’expériences partagées. J’ai donc souhaité, pour le première fois à Paris, donner la parole a une nouvelle façon de «fabriquer la ville» qui s’enrichit chaque jour d’une autre manière de la vivre.
Avec cette exposition Re.architecture, Re.cycler, Ré.utiliser, Ré.investir, Re.construire, voilà une génération d’architectes européens tout à fait prometteuse qui s’engage dans des pratiques urbaines et architecturales transversales et participatives. Réunies en collectifs ou associations, souvent pluridisciplinaires ces agences expérimentent la ville pour réinventer le quotidien de nos concitoyens. La présentation de leurs projets vifs, directs et durables nous invite à découvrir et faire partager un champ de possibles enthousiastes pour l’enrichissement de notre paysage métropolitain.
Ainsi, que ce soit au travers des grandes expériences urbaines parisiennes que nous vivons ou à l’occasion de cette découverte de la diversité enrichie de nouvelles démarches, nous serons mieux à même, encore, de répondre aux attentes de tous et de chacun
Présentation de l'exposition
Alexandre Labasse
Architecte, Directeur Général du Pavillon de l’Arsenal
Le Pavillon de l’Arsenal invite quinze agences européennes qui réinterrogent aujourd’hui la fabrique de nos métropoles. Par leurs stratégies singulières, ces architectes changent la ville pour changer la vie.
À Amsterdam, Berlin, Bruxelles, Londres, Madrid, Paris ou Rotterdam, ... ces équipes, hors normes, prennent des positions critiques. Leurs manifestes explorent le rôle de l’architecture dans l’évolution de la société. Ils prônent l’intervention comme action, produisent et même autoconstruisent parfois leurs projets. Leurs pratiques sont autant de promesses qui rendent possibles des utopies oubliées.
Tous inventent des normes magnifiques et appréhendent les complexités contemporaines, dans un souffle capable de réaliser les plaisirs potentiels qui existent à l’intersection entre le vécu et le bâti. Pédagogues et pragmatiques, ils travaillent avec ceux qui sont déjà là et pour ceux qui habiteront demain.
Les trente propositions exposées, présentées au fil des différentes phases de leur conception, décrivent tant les conditions de la commande que les moments d’enquête, les actions participatives ou les conditions des études et de réalisation. Chaque architecture s’expose ainsi au travers de vidéos, dessins, entretiens, plans et photos pour traduire ces recherches aussi expérimentales qu’innovantes. Éphémères ou pérennes, le temps de ces projets semble s’inscrire dans celui de notre époque pour ne pas créer des contraintes supplémentaires qui rétréciraient les choix futurs.
Micro-interventions ou stratégies urbaines, ces projets transforment les sujets et territoires inoccupés en opportunité. Elles rendent optimistes les lieux désenchantés. Dent creuse, friches, délaissés, territoires abandonnés, ou grands ensembles,… elles réinvestissent l’espace quand un des défis de la ville européenne est plus surement de se re-construire que de s’étendre. Et toujours, elles s’engagent à économiser ce qui n’est pas renouvelable et à recycler tout ce qui peut l’être.
Au regard de cette production qui offre des perspectives inattendues et engage des réflexions nouvelles, six témoins partagent au travers de leur expérience cette alter-dynamique urbaine : Jean Blaise, Michel Cantal-Dupart, Didier Fusillier, Guillaume Hébert, Maud Le Floc’h et Thierry Paquot. Entre ville foraine, durable, citoyenne, écologique… tous révèlent les nouveaux temps du projet urbain, les attentes de la commande et ses nouveaux outils pour faire autrement.
Ainsi, l’exposition Re.architecture, Re.cycler, Ré.utiliser, Ré.investir, Re.construire se veut une plate-forme collective d’exploration, de connaissance d’actions et de recherches autour des mutations et des pratiques culturelles, sociales et des politiques urbaines émergentes. Elle souhaite inviter le grand public et les professionnelles à découvrir de nouvelles stratégies pour réinventer ensemble la ville