Les lieux de spectacles "vivants", le théâtre, la salle de concert ou encore le cirque, et les lieux de spectacles "virtuels", comme les lieux d'enseignement du spectacle. Croisée avec deux critères, l'implantation urbaine et le rapport scène/salle, l'histoire était le fil conducteur de l'exposition, qui présentait, outre des réalisations exemplaires, un inventaire plus large des lieux de spectacles.
Ainsi l'exposition était organisée selon un parcours linéaire, structuré par l'enchainement historique des périodes de construction de la trentaine de bâtiments présentés. On pouvait trouver également à l'intérieur de cette progression une série "d'inventaires visuels" illustrant à la manière d'une collection d'images, la récurrence et la diversité de certains thèmes caractéristiques des lieux de spectacle : les sièges, les rideaux, la machinerie, les foyers, les configurations, etc...
Ce parcours s'enroulait autour du vide central du Pavillon de l'Arsenal, transformé pour l'occasion en métaphore d'une cage de scène de théâtre. De nombreux signes -décors, costumes, accessoires- scandaient ce parcours et rappelaient aux visiteurs, à chaque instant, la magie et le spectaculaire de ces lieux, qu'ils soient abris ou édifices.