Cette fonctionnalité requiert l'utilisation de cookies
Vous pouvez modifiez vos préférences cookies ici
Les événements passent, l'oeuvre reste, n'était-ce pas la conviction de Fernand Pouillon ?
L'initiative du Pavillon de l'Arsenal était l'occasion de faire découvrir un homme controversé mais aussi un architecte remarquable, dont l'oeuvre très riche et trop souvent méconnue est restée dans l'ombre du personnage. Ses fortunes furent diverses : le succès d'abord, la faillite, la prison et l'exil, la réhabilitation et le succès encore. L'amour ou la haine. Jamais le nom de Pouillon ne laissa indifférent.
Mais tout cela resterait anecdotique si les réalisations architecturales qu'il nous a laissées ne méritaient encore notre attention. Or, pour beaucoup, cette oeuvre reste à connaître et à comprendre. Elle demeure complexe et quelquefois déroutante, de la reconstruction du Vieux-Port de Marseille aux réalisations d'Aix-en-Provence, des ensembles immobiliers d'Alger à ceux de la région parisienne. Fernand Pouillon privilégie l'utilisation de la pierre dans la construction ; avec un grand souci d'ordonnancement des façades et des percements, il compose des formes aux limites claires et compréhensibles, des espaces monumentaux, souvent grandioses. Rien d'étonnant donc à ce que, pendant longtemps, son architecture ait été considérée comme anachronique.
Au-delà du formalisme de ses contemporains, Fernand Pouillon ne conçoit pas l'architecture sans l'évocation de « la troisième dimension, la trajectoire : perception de l'édifice dynamique ». Novatrice, son oeuvre construite est également intemporelle, Fernand Pouillon n'avait "(...) qu'un but, un seul : imposer par le nombre et la qualité, une forme d'architecture humaine et généreuse, créer un exemple. "
Cette exposition et l'ouvrage que le Pavillon de l'Arsenal a consacré aux réalisations de Fernand Pouillon dans la région parisienne étaient donc un hommage à un architecte paradoxal, dont la valeur est aujourd'hui unanimement reconnue et permettaient à beaucoup de découvrir des ensembles architecturaux qui, dans leur contexte, ont offert une véritable qualité de vie et sont aujourd'hui de remarquables témoins de la production de la ville.
Mais tout cela resterait anecdotique si les réalisations architecturales qu'il nous a laissées ne méritaient encore notre attention. Or, pour beaucoup, cette oeuvre reste à connaître et à comprendre. Elle demeure complexe et quelquefois déroutante, de la reconstruction du Vieux-Port de Marseille aux réalisations d'Aix-en-Provence, des ensembles immobiliers d'Alger à ceux de la région parisienne. Fernand Pouillon privilégie l'utilisation de la pierre dans la construction ; avec un grand souci d'ordonnancement des façades et des percements, il compose des formes aux limites claires et compréhensibles, des espaces monumentaux, souvent grandioses. Rien d'étonnant donc à ce que, pendant longtemps, son architecture ait été considérée comme anachronique.
Au-delà du formalisme de ses contemporains, Fernand Pouillon ne conçoit pas l'architecture sans l'évocation de « la troisième dimension, la trajectoire : perception de l'édifice dynamique ». Novatrice, son oeuvre construite est également intemporelle, Fernand Pouillon n'avait "(...) qu'un but, un seul : imposer par le nombre et la qualité, une forme d'architecture humaine et généreuse, créer un exemple. "
Cette exposition et l'ouvrage que le Pavillon de l'Arsenal a consacré aux réalisations de Fernand Pouillon dans la région parisienne étaient donc un hommage à un architecte paradoxal, dont la valeur est aujourd'hui unanimement reconnue et permettaient à beaucoup de découvrir des ensembles architecturaux qui, dans leur contexte, ont offert une véritable qualité de vie et sont aujourd'hui de remarquables témoins de la production de la ville.