À la fin du XIXe siècle, la région parisienne est le berceau de la révolution automobile. Le rapide et spectaculaire essor de la « voiture automobile » s’accompagne de l’apparition de nouveaux archétypes bâtis, spécifiquement conçus pour cet objet technique inédit.
À leur âge d’or, Paris compte plus d’une centaine d'immeubles pour automobiles, appelés garages, hôtels pour voitures ou garages-parkings.
Aujourd’hui, alors que moins de 35% des ménages parisiens possède une voiture,
ces parkings en élévation se vident. À
l’image des constructions de la modernité abandonnées, des usines des faubourgs désertées, des entrepôts
désaffectés, c’est désormais la mutation du patrimoine automobile qui est
d’actualité.
L’exposition « Immeubles pour automobiles - Histoire et transformations » révèle et envisage de façon théorique la mutation de ces édifices. Si individuellement chacun représente une opportunité, collectivement leur nombre et leur implantation invitent à une attitude renouvelée pour utiliser l’existant et éviter leur démolition. Conçue par les architectes de l’agence DATA avec l’historien Paul Smith, l’ingénieur Raphaël Ménard et le photographe Antoine Espinasseau, l’exposition explore en 4 séquences le potentiel de ces constructions dont les caractéristiques propres (système structurel rationnel, simplicité des dispositifs) en font des sortes de « squelettes capables » qu’il suffira peut-être dans un lendemain très proche de re-programmer avec de nouveaux usages pour continuer la construction de la ville non plus sur elle-même, par substitution ou tabula rasa, mais par elle-même, par transformation de ce qui est déjà là.
L’exposition « Immeubles pour automobiles - Histoire et transformations » révèle et envisage de façon théorique la mutation de ces édifices. Si individuellement chacun représente une opportunité, collectivement leur nombre et leur implantation invitent à une attitude renouvelée pour utiliser l’existant et éviter leur démolition. Conçue par les architectes de l’agence DATA avec l’historien Paul Smith, l’ingénieur Raphaël Ménard et le photographe Antoine Espinasseau, l’exposition explore en 4 séquences le potentiel de ces constructions dont les caractéristiques propres (système structurel rationnel, simplicité des dispositifs) en font des sortes de « squelettes capables » qu’il suffira peut-être dans un lendemain très proche de re-programmer avec de nouveaux usages pour continuer la construction de la ville non plus sur elle-même, par substitution ou tabula rasa, mais par elle-même, par transformation de ce qui est déjà là.