La vision de Merci Raymond
Une épidémie ne manque pas de bouleverser la ville dans ses modes d’organisation et de vécu. La retraite du confinement nous a permis d’observer la ville de l’intérieur, et de repenser nos rapports avec elle.
Dormir, manger, travailler, jouer, bouger, penser… comment inclure la vie et toutes ses dimensions dans l’espace urbain ? Comment vivre mieux en ville ? A l’échelle du quartier ou du bâtiment, la mixité d’usages est une solution pour façonner des lieux de vies inclusifs.
Des jardins partagés sur le toit d’un immeuble pourraient permettre une production locale de fruits, légumes et aromates pour les habitants et alimenter un restaurant locavore. Des murs et toitures végétalisés serviraient d'îlots de fraîcheur, source de bien-être pour les citadins. Des lieux communs de rencontres et d’échanges comme un fablab, des jardins, une épicerie locale, permettraient de créer de l’emploi et du lien social à l’échelle de tout un quartier.
Parce que, demain, habiter la ville ne doit plus être pareil. Autrement, différemment, prenons le temps de réinventer nos espaces de vies, comme la forêt se régénère après le feu. Faire tomber les murs pour que les sols s’épanchent et créent les connexions. Que le mouvement se fasse, circule et revienne sans pertes. Et puis ralentir, changer de rythme pour accorder la ville avec la Vie.
Créer l’abondance et la partager, prendre soin de la Terre et des autres, tels sont les principes de la permaculture qui, appliqués à la ville, font germer un avenir désirable : la ville des fertiles.
Merci Raymond, juin 2020