Urbain ? Retirer le plus d’espace possible, agglomérer les humains, raccourcir le ciel, effacer les étoiles, mélanger, attendre, la réaction est chimique : un fixe, neurone-synapse-hypophise, émulsion, vampires ou loups-garous, grandes idées, petites idées, gigot-bitume, chacun sa transe.
Et aussi pour chaque drogue sa descente, les moyennes, les décisions-tableur Excel, la ville-ZAC à équilibre financier en centres commerciaux à ciel ouvert, ceux qui ne finissent pas le mois, les centres de rétention administrative à générosité fermée.
Tout le monde crie au #mondedaprès mais ce qui est changé est moins le monde que ses habitants, nous, les humains. Et peut-être à titre individuel. Il s’est passé un truc et ce truc est un temps. Deux mois coronés. On a vécu le tour sans contact, comme Pollock avec la toile. Le paysage de la civilisation depuis le promontoire d’un individu. Chacun sa vue. Et globalement, le sujet et sa réflexion dans le miroir sont loin d’un score à la Blanche-Neige.
Mais n’oublions pas, on avait visé un shoot.
Donc les humains d’après ? Le #shootdaprès ?
Perso, je parie sur faire civilisation. Faire avec. Avec le ciel urbain, le vent urbain, les ombres et le soleil urbains — Benjamin Cimerman président ! Faire avec le personnel qui infuse le professionnel. Faire avec la diversité des humains urbains, leurs folies comportementales, leurs liens aux lieux, les queues direct-producteur au cul du camion, les fleurs vendues dans les magasins de vin (#trucdeouf #dlaballe). Je n’ai jamais compris pourquoi les urbanistes et les architectes se nourrissent aussi peu de ça (en même temps, je n’aurais plus de boulot). Les espaces publics sont en mode #bisounours hygiénique sursécurisé ? Cherchons les communs dans les espaces intermédiaires et privés. Youtube est rempli d’un genre-humain qui passe des heures et des jours à investir et raconter ses #passions — dans ce monde passionné il y a trop peu d’architectes ou d’artistes.
Quel est votre engagement dans la civilisation ? Quel est le mien ? De quoi sommes nous responsables à titre d’individu dans le groupe ? Que voyons nous dans le miroir ?
Donc ça. Parier. La #civilisation comme un but — on est tous un peu footballeurs.
Et aussi pour chaque drogue sa descente, les moyennes, les décisions-tableur Excel, la ville-ZAC à équilibre financier en centres commerciaux à ciel ouvert, ceux qui ne finissent pas le mois, les centres de rétention administrative à générosité fermée.
Tout le monde crie au #mondedaprès mais ce qui est changé est moins le monde que ses habitants, nous, les humains. Et peut-être à titre individuel. Il s’est passé un truc et ce truc est un temps. Deux mois coronés. On a vécu le tour sans contact, comme Pollock avec la toile. Le paysage de la civilisation depuis le promontoire d’un individu. Chacun sa vue. Et globalement, le sujet et sa réflexion dans le miroir sont loin d’un score à la Blanche-Neige.
Mais n’oublions pas, on avait visé un shoot.
Donc les humains d’après ? Le #shootdaprès ?
Perso, je parie sur faire civilisation. Faire avec. Avec le ciel urbain, le vent urbain, les ombres et le soleil urbains — Benjamin Cimerman président ! Faire avec le personnel qui infuse le professionnel. Faire avec la diversité des humains urbains, leurs folies comportementales, leurs liens aux lieux, les queues direct-producteur au cul du camion, les fleurs vendues dans les magasins de vin (#trucdeouf #dlaballe). Je n’ai jamais compris pourquoi les urbanistes et les architectes se nourrissent aussi peu de ça (en même temps, je n’aurais plus de boulot). Les espaces publics sont en mode #bisounours hygiénique sursécurisé ? Cherchons les communs dans les espaces intermédiaires et privés. Youtube est rempli d’un genre-humain qui passe des heures et des jours à investir et raconter ses #passions — dans ce monde passionné il y a trop peu d’architectes ou d’artistes.
Quel est votre engagement dans la civilisation ? Quel est le mien ? De quoi sommes nous responsables à titre d’individu dans le groupe ? Que voyons nous dans le miroir ?
Donc ça. Parier. La #civilisation comme un but — on est tous un peu footballeurs.
Thierry Payet, Mai 2020