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L'Aula ModulA est un projet de logements collectifs qui formule une réponse originale et innovante pour accompagner les nouveaux modes de vie, post crise du coronavirus.
Nous l’admettons tous, au-delà de sa nature première de crise sanitaire, la situation actuelle impacte et transforme nos visions du monde et nos modes de vie en communauté. En architecture et en urbanisme, le modèle de nos villes occidentales (quasi inchangé depuis des décennies) est mis à mal, critiqué parce qu’il obéit aux lois de la mondialisation à outrance, continue de s’étendre sans mesure, pollue davantage… Les citadins n’en veulent plus et se questionnent. Un exode urbain semble se mettre en marche, prônant un retour aux campagnes, à une vie en harmonie avec son environnement, qui se suffit des ressources locales disponibles, plus responsable, plus économe.
Le mode d’habiter et de travailler change également, avec une valorisation générale du télétravail. Les hommes ne veulent plus s’entasser dans des transports en commun ou perdre des heures dans des embouteillages pour se rendre sur leur lieu de travail, surtout lorsque nous avons tous maintenant bien conscience de la pollution que ces flux engendrent. En parallèle, les modes de communication évoluent, se perfectionnent et rendent inutiles les rencontres physiques et échanges entre les travailleurs dans un même espace de travail. Les usages de la vie quotidienne vont se transformer, se réinventer, en laissant derrière eux les vieux schémas de l’ancien monde, du logement normé servant la famille traditionnelle. Car celle-ci disparait peu à peu, nous le savons tous, pour laisser place à de nouveaux genres de foyers (familles recomposées, colocataires…).
C’est dans cette dynamique de renouvellement que nous avons conçu l’Aula ModulA, un lieu de vie flexible et vivant, où le vivre et le travailler ensemble sont réinventés. l’Aula ModulA fait le choix de s’affranchir des normes et codes du logement traditionnel. Il n’est désormais plus seulement question d’offrir des espaces à des fonctions pré établies, mais d’être suffisamment libre et flexible pour accompagner durablement ces mutations sociétales.
Le projet redéfinit les lieux de vie du logement, en laissant libre cours aux usages et à l’imagination de ses habitants. Les pièces à vivre ou « modul-R » (comme les nomme le projet) sont réversibles, hybrides et s’adaptent à ces exigences. Elles ne sont plus limitées à une seule fonctionnalité mais sont des espaces neutres, disponibles, de taille égale, où les habitants ont le choix d’en programmer les activités selon différentes temporalités (journée, semaine, années). Des systèmes de mobiliers intégrés accompagnent la réversibilité de chacun de ces espaces.
Dans la perspective d’une société où le télétravail sera généralisé, le projet prévoit des espaces de travail individuels ou « modul-O » dans chaque appartement. Ces bureaux sont tous orientés sur cour et ont un accès direct à des terrasses collectives. Selon les usages et les temporalités, chacun a le choix de relier cette « chambre de travail » au reste de l’habitat, ou de l’isoler, en l’orientant uniquement vers la cour active. Dans leur prolongement, les espaces extérieurs partagés favorisent les interactions sociales et professionnelles entre résidents et travailleurs.
A l’échelle du bâtiment, le projet créé des lieux innovants, vertueux, qui se répondent, se complètent et s’enrichissent les uns les autres. Ces lieux hébergent des programmes permettant aux individus de s’ouvrir à la communauté, partager et échanger. Des programmes inclusifs et intergénérationnels rompent avec la solitude de populations fragiles et favorisent la réinsertion sociale. Des espaces verts permettent enfin de créer un lien avec cet écosystème et de renouer avec la nature, la terre et les saisons. L’ensemble de ces activités reposent sur un modèle économique viable et pérenne.
Nous l’admettons tous, au-delà de sa nature première de crise sanitaire, la situation actuelle impacte et transforme nos visions du monde et nos modes de vie en communauté. En architecture et en urbanisme, le modèle de nos villes occidentales (quasi inchangé depuis des décennies) est mis à mal, critiqué parce qu’il obéit aux lois de la mondialisation à outrance, continue de s’étendre sans mesure, pollue davantage… Les citadins n’en veulent plus et se questionnent. Un exode urbain semble se mettre en marche, prônant un retour aux campagnes, à une vie en harmonie avec son environnement, qui se suffit des ressources locales disponibles, plus responsable, plus économe.
Le mode d’habiter et de travailler change également, avec une valorisation générale du télétravail. Les hommes ne veulent plus s’entasser dans des transports en commun ou perdre des heures dans des embouteillages pour se rendre sur leur lieu de travail, surtout lorsque nous avons tous maintenant bien conscience de la pollution que ces flux engendrent. En parallèle, les modes de communication évoluent, se perfectionnent et rendent inutiles les rencontres physiques et échanges entre les travailleurs dans un même espace de travail. Les usages de la vie quotidienne vont se transformer, se réinventer, en laissant derrière eux les vieux schémas de l’ancien monde, du logement normé servant la famille traditionnelle. Car celle-ci disparait peu à peu, nous le savons tous, pour laisser place à de nouveaux genres de foyers (familles recomposées, colocataires…).
C’est dans cette dynamique de renouvellement que nous avons conçu l’Aula ModulA, un lieu de vie flexible et vivant, où le vivre et le travailler ensemble sont réinventés. l’Aula ModulA fait le choix de s’affranchir des normes et codes du logement traditionnel. Il n’est désormais plus seulement question d’offrir des espaces à des fonctions pré établies, mais d’être suffisamment libre et flexible pour accompagner durablement ces mutations sociétales.
Le projet redéfinit les lieux de vie du logement, en laissant libre cours aux usages et à l’imagination de ses habitants. Les pièces à vivre ou « modul-R » (comme les nomme le projet) sont réversibles, hybrides et s’adaptent à ces exigences. Elles ne sont plus limitées à une seule fonctionnalité mais sont des espaces neutres, disponibles, de taille égale, où les habitants ont le choix d’en programmer les activités selon différentes temporalités (journée, semaine, années). Des systèmes de mobiliers intégrés accompagnent la réversibilité de chacun de ces espaces.
Dans la perspective d’une société où le télétravail sera généralisé, le projet prévoit des espaces de travail individuels ou « modul-O » dans chaque appartement. Ces bureaux sont tous orientés sur cour et ont un accès direct à des terrasses collectives. Selon les usages et les temporalités, chacun a le choix de relier cette « chambre de travail » au reste de l’habitat, ou de l’isoler, en l’orientant uniquement vers la cour active. Dans leur prolongement, les espaces extérieurs partagés favorisent les interactions sociales et professionnelles entre résidents et travailleurs.
A l’échelle du bâtiment, le projet créé des lieux innovants, vertueux, qui se répondent, se complètent et s’enrichissent les uns les autres. Ces lieux hébergent des programmes permettant aux individus de s’ouvrir à la communauté, partager et échanger. Des programmes inclusifs et intergénérationnels rompent avec la solitude de populations fragiles et favorisent la réinsertion sociale. Des espaces verts permettent enfin de créer un lien avec cet écosystème et de renouer avec la nature, la terre et les saisons. L’ensemble de ces activités reposent sur un modèle économique viable et pérenne.
Studio Belem, Mai 2020