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Humilité, simplicité, art de vivre, les architectes vont nous aider, avec leur culture, leur nature, leur désir de beauté !
Se sentir bien dans son habitat, pluri - fonctionnel dorénavant, être responsable et empathique, travailler avec l’existant (son patrimoine et son territoire, sa géographie), avec parcimonie.
L’urbaniste va devenir ruraliste?
Pas sûr... non mais!
Les éco -territoires sont nécessaires et indispensables, mais si, soudainement, tous les urbains vivaient à la campagne ?
Ça va...
Arrêtons d’idéaliser.
Moins d’accès aux services urbains (dixit les disparités territoriales du wifi?), d’offres de transports, de commerces de proximité, une artificialisation des sols et une consommation énergétique accrue...
La ville continue.
Différemment.
La ville de proximité, du quartier, du village, avec son économie, son tissu social, ses amitiés, son réseau professionnel (le bureau pas loin? chez moi de temps en temps ?), une urbanité qui fonctionne grâce à l’interaction des quartiers et des villes entre elles, avec ses flux et ses mobilités, les mouvements de tous, personnes et marchandises.
Si on fluidifiait les mouvements des personnes et des marchandises, avec une logistique urbaine réfléchie et une offre multiple de déplacements, quel avancement pour nos villes ! Et nous gagnerions tellement en qualité de vie. Des horaires décalées pour commencer, tout simplement !
Et puis plus de clusters, de zoning, de mono-fonctionnalités, de pôles de compétitivités.
A l'échelle des territoires, rural ou urbain, arrêtons cette dichotomie d’ailleurs, un aménagement et une politique du territoire pour préserver notre biodiversité, co-produits avec les collectivités territoriales. En vrai.
A l'échelle du quartier, le commun, l’espace collectif, le lieu du lien social et du vivant, est de plus en plus essentiel pour nous tous.
A l’échelle de l’immeuble, de l’ilot, du quartier.
L’immeuble, l’ilot, le quartier, pourraient être vecteurs de ressources.
Si on économise voire produit de l’énergie, si on compense le carbone d’un immeuble à un autre, si on fabrique avec des matériaux bio-sourcés, si on fait attention au positionnement des bâtiments par rapport au soleil et à la circulation du vent, du climat chaud ou froid, si on incite à la distance entre chaque bâtiment selon sa morphologie de façon à préserver l’intimité de chacun qui paradoxalement amène l’empathie du collectif, si on fabrique du basique alimentaire et culturel, tout simplement du lien.
Si on offre de la lumière, de la fluidité de l’air, un espace extérieur individuel ou collectif, peu importe, un balcon, un jardin, un square, qui permet à tout à chacun de vivre de façon de façon individuelle et collective, la ville quoi.
Qui produit sa richesse, son économie, sa culture et sa diversité.
Si on préserve la ville et son urbanité, cette ville qui a la vertu de nous donner accès à tous nos besoins et nos envies.
Cette nouvelle forme urbaine, cette nouvelle densité urbaine, cette nouvelle qualité de vie à laquelle nous pensons tous, maitres d’ouvrages et concepteurs, on va la fabriquer ensemble et cela passera par l’architecture.
Se sentir bien dans son habitat, pluri - fonctionnel dorénavant, être responsable et empathique, travailler avec l’existant (son patrimoine et son territoire, sa géographie), avec parcimonie.
L’urbaniste va devenir ruraliste?
Pas sûr... non mais!
Les éco -territoires sont nécessaires et indispensables, mais si, soudainement, tous les urbains vivaient à la campagne ?
Ça va...
Arrêtons d’idéaliser.
Moins d’accès aux services urbains (dixit les disparités territoriales du wifi?), d’offres de transports, de commerces de proximité, une artificialisation des sols et une consommation énergétique accrue...
La ville continue.
Différemment.
La ville de proximité, du quartier, du village, avec son économie, son tissu social, ses amitiés, son réseau professionnel (le bureau pas loin? chez moi de temps en temps ?), une urbanité qui fonctionne grâce à l’interaction des quartiers et des villes entre elles, avec ses flux et ses mobilités, les mouvements de tous, personnes et marchandises.
Si on fluidifiait les mouvements des personnes et des marchandises, avec une logistique urbaine réfléchie et une offre multiple de déplacements, quel avancement pour nos villes ! Et nous gagnerions tellement en qualité de vie. Des horaires décalées pour commencer, tout simplement !
Et puis plus de clusters, de zoning, de mono-fonctionnalités, de pôles de compétitivités.
A l'échelle des territoires, rural ou urbain, arrêtons cette dichotomie d’ailleurs, un aménagement et une politique du territoire pour préserver notre biodiversité, co-produits avec les collectivités territoriales. En vrai.
A l'échelle du quartier, le commun, l’espace collectif, le lieu du lien social et du vivant, est de plus en plus essentiel pour nous tous.
A l’échelle de l’immeuble, de l’ilot, du quartier.
L’immeuble, l’ilot, le quartier, pourraient être vecteurs de ressources.
Si on économise voire produit de l’énergie, si on compense le carbone d’un immeuble à un autre, si on fabrique avec des matériaux bio-sourcés, si on fait attention au positionnement des bâtiments par rapport au soleil et à la circulation du vent, du climat chaud ou froid, si on incite à la distance entre chaque bâtiment selon sa morphologie de façon à préserver l’intimité de chacun qui paradoxalement amène l’empathie du collectif, si on fabrique du basique alimentaire et culturel, tout simplement du lien.
Si on offre de la lumière, de la fluidité de l’air, un espace extérieur individuel ou collectif, peu importe, un balcon, un jardin, un square, qui permet à tout à chacun de vivre de façon de façon individuelle et collective, la ville quoi.
Qui produit sa richesse, son économie, sa culture et sa diversité.
Si on préserve la ville et son urbanité, cette ville qui a la vertu de nous donner accès à tous nos besoins et nos envies.
Cette nouvelle forme urbaine, cette nouvelle densité urbaine, cette nouvelle qualité de vie à laquelle nous pensons tous, maitres d’ouvrages et concepteurs, on va la fabriquer ensemble et cela passera par l’architecture.
« Les bâtiments, aussi, sont des enfants de la terre et du soleil » - Franck Lloyd Wright
Carine Robert, Mai 2020