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Alors que la crise sanitaire liée au COVID-19 a mis à l’arrêt l’ensemble de la chaîne de production des logements en France, nous avons souhaité profiter de cette pause pour publier une réflexion approfondie sur le thème de l’accession à prix abordable. Nous faisons en effet le constat, comme d’autres, que la hausse des prix dans les métropoles engendre de nouvelles inégalités, lesquelles seront encore accentuées avec la crise économique qui menace. Nous avons donc interrogé notre écosystème pour identifier les bonnes pratiques en matière de logement abordable.
Premièrement, nous avons souhaité analyser l’ensemble de l’arsenal mis en place par les pouvoirs publics. Au travers d’une subvention de la demande via des aides diverses et d’un contrôle de l’offre (rapport Lagleize), ces derniers essayent de maintenir une offre de logements abordables dans les zones tendues. Malheureusement, ces politiques s’adressent principalement aux ménages éligibles au logement conventionné et beaucoup de familles de la classe moyenne sont à la fois trop aisées pour y prétendre mais pas assez fortunées pour accéder au marché libre.
Pour éviter que familles soient exclues des métropoles ou contraintes à se diriger vers des petites surfaces, dont le confinement actuel montre bien l’impasse, les acteurs privés doivent aussi se mobiliser. Plusieurs pistes sont évoquées dans ce livre blanc.
· Elles concernent tout d’abord l’acte de construire où des gains significatifs sont à faire dans une conception plus rationnelle et modulaire de nos immeubles mais aussi dans la productivité du secteur grâce à la robotisation et l’industrialisation. L’exemple de la société lilloise Les Compagnons est cité dans le livre blanc. Cette entreprise a mis au point un robot peintre pour aider le peintre dans ses tâches répétitives. On sait que le marché de la peinture représente peu ou prou 10% du marché du BTP, soit quelques 12 milliards d’euros dépensés chaque année. 70% à 80% de ce coût correspond à la main d’œuvre donc le développement de ce type de robots pourrait permettre à l’industrie d’économiser jusqu’à 4 milliards d’euros par an. Au niveau d’un chantier, cela représenterait une économie potentielle de l’ordre de 3%.
· Le défi du logement abordable passera aussi par une réflexion en profondeur sur les nouvelles formes de propriété : démembrement, propriété progressive, location avec option d’achat, etc. Initialement baptisée « propriété à vie » ; la flexipropriété proposée par la Française s’inscrit dans cette démarche. Ce dispositif permet à des particuliers de devenir propriétaires à prix réduits (30 à 40 % en deçà des prix du marché) mais pour une durée limitée dans le temps par la vente du titre de propriété du ménage, soit par le rachat du logement par La Française, à sa demande, à un prix fixé à l’avance dans le contrat initial, qui décroît dans le temps.
· Enfin, une des pistes privilégiées consiste à repenser les canaux de commercialisation des logements neufs afin d’en diminuer le coût, supporté par l’acheteur final. Plusieurs villes d’Ile-de-France indiquent déjà dans leurs chartes promoteurs qu’elles s’engagent à aider ces derniers à commercialiser les logements vendus à prix maîtrisés. En clair, la collectivité peut communiquer sur le lancement commercial de l’opération et même organiser des réunions publiques dans ses locaux pour présenter le projet. Certaines communes peuvent aussi proposer au promoteur une liste de personnes qui sont en recherche d’un logement.
Ce livre blanc " ID&AL Groupe et le logement abordable" n’est qu’une première étape pour ID&AL groupe qui souhaite ensuite créer, avec ses partenaires, une démarche de conception-réalisation de logement en accession abordable opérationnel dès la fin de l’année 2020.
ID&AL Groupe, Mai 2020
Premièrement, nous avons souhaité analyser l’ensemble de l’arsenal mis en place par les pouvoirs publics. Au travers d’une subvention de la demande via des aides diverses et d’un contrôle de l’offre (rapport Lagleize), ces derniers essayent de maintenir une offre de logements abordables dans les zones tendues. Malheureusement, ces politiques s’adressent principalement aux ménages éligibles au logement conventionné et beaucoup de familles de la classe moyenne sont à la fois trop aisées pour y prétendre mais pas assez fortunées pour accéder au marché libre.
Pour éviter que familles soient exclues des métropoles ou contraintes à se diriger vers des petites surfaces, dont le confinement actuel montre bien l’impasse, les acteurs privés doivent aussi se mobiliser. Plusieurs pistes sont évoquées dans ce livre blanc.
· Elles concernent tout d’abord l’acte de construire où des gains significatifs sont à faire dans une conception plus rationnelle et modulaire de nos immeubles mais aussi dans la productivité du secteur grâce à la robotisation et l’industrialisation. L’exemple de la société lilloise Les Compagnons est cité dans le livre blanc. Cette entreprise a mis au point un robot peintre pour aider le peintre dans ses tâches répétitives. On sait que le marché de la peinture représente peu ou prou 10% du marché du BTP, soit quelques 12 milliards d’euros dépensés chaque année. 70% à 80% de ce coût correspond à la main d’œuvre donc le développement de ce type de robots pourrait permettre à l’industrie d’économiser jusqu’à 4 milliards d’euros par an. Au niveau d’un chantier, cela représenterait une économie potentielle de l’ordre de 3%.
· Le défi du logement abordable passera aussi par une réflexion en profondeur sur les nouvelles formes de propriété : démembrement, propriété progressive, location avec option d’achat, etc. Initialement baptisée « propriété à vie » ; la flexipropriété proposée par la Française s’inscrit dans cette démarche. Ce dispositif permet à des particuliers de devenir propriétaires à prix réduits (30 à 40 % en deçà des prix du marché) mais pour une durée limitée dans le temps par la vente du titre de propriété du ménage, soit par le rachat du logement par La Française, à sa demande, à un prix fixé à l’avance dans le contrat initial, qui décroît dans le temps.
· Enfin, une des pistes privilégiées consiste à repenser les canaux de commercialisation des logements neufs afin d’en diminuer le coût, supporté par l’acheteur final. Plusieurs villes d’Ile-de-France indiquent déjà dans leurs chartes promoteurs qu’elles s’engagent à aider ces derniers à commercialiser les logements vendus à prix maîtrisés. En clair, la collectivité peut communiquer sur le lancement commercial de l’opération et même organiser des réunions publiques dans ses locaux pour présenter le projet. Certaines communes peuvent aussi proposer au promoteur une liste de personnes qui sont en recherche d’un logement.
Ce livre blanc " ID&AL Groupe et le logement abordable" n’est qu’une première étape pour ID&AL groupe qui souhaite ensuite créer, avec ses partenaires, une démarche de conception-réalisation de logement en accession abordable opérationnel dès la fin de l’année 2020.
ID&AL Groupe, Mai 2020