A la lumière de la crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui, nous prenons conscience que nous devons repenser nos modes de vie, nos rapports à l’autre, changer notre façon de vivre « la ville » et nos logements.

L’urgence concerne plus particulièrement nos aînés, seuls chez eux ou enfermés dans des établissements spécialisés dits EPHAD qui ont pu se révéler des pièges mortels. 

Cette crise sanitaire au lieu de nous paralyser et de nous enfermer dans une spirale mortifère, doit être une chance pour l’humanité de changements vertueux.

Voici l’histoire d’Eden Shelter,  « un Toit sur Moî » ou « Comment au bout de votre jardin se cache un trésor ! » 

Eden Shelter repense l’habitat de demain en mêlant solidarité, santé, écologie et modernité. Sa philosophie est simple, elle conjugue différents besoins de logements et de partage de lieux de vie - des maisons écologiques pour les plus jeunes à des prix enfin abordables, rénovation et sécurisation des logements anciens existants pour nos aînés – et entraide intergénérationnelle. 

Le confinement lié à la crise sanitaire a aussi révélé le désir de nature des citadins et leurs envies de maisons individuelles. Devenir propriétaire est un rêve partagé par la majorité de nos concitoyens. Mais face à la pression foncière et aux prix de l’immobilier élevés, se loger et plus particulièrement devenir propriétaire s’avère difficile. C’est à cette première problématique que nous souhaitons répondre : aider les jeunes à devenir propriétaire de leur premier bien immobilier.

Mais comment atteindre cet objectif en maintenant le lien entre les générations ?

Apparaît alors naturellement la seconde problématique : la lutte contre la dépendance et l’isolement des personnes âgées.

Comment y répondre et comment permettre de régénérer ce lien social ?

Le principe est simple: un aîné vit dans une maison dans laquelle il a – sans doute - vu grandir ses enfants et accueille ses petits-enfants. Avec l’âge, la maison n’est plus adaptée à ses besoins, il faut la moderniser, la sécuriser, l’adapter à sa dépendance avérée ou à venir.

A la retraite le niveau de vie peut drastiquement baisser et il s’avère difficile de financer :

• Le coût lié à la maison elle-même : rénovation énergétique pour plus de confort et des économies d’énergie, aménagement et travaux intérieurs afin d'adapter la maison aux nouveaux besoins (mobilité, sécurité). Quelques exemples : transformation de la salle de bain en salle d’eau avec équipement PMR (personne à mobilité réduite), équipement des escaliers (rampe, siège type « Stana »), remise à niveau de la cuisine afin que tout soit accessible sans risque de chutes. Pour un équipement plus « pointu » il sera possible de faire appel à la domotique (sols avec capteurs de chutes, alarme, cameras…) et enfin tablette numérique simplifiée et adaptée au grand âge reliée en permanence avec la famille, le médecin, l’infirmière, l’auxiliaire de vie…. 

• L’accompagnement lié à cette dépendance avec une prise en charge à domicile

Quelle est la solution ? Notre senior vendra une partie de son jardin avec l’accord de ses enfants à un jeune couple -primo-accédant- pour y ériger une petite maison écologique (BBC, bioclimatique ou à énergie passive) confortable, esthétique et modulable.