Depuis plus de trois siècles, se pose la question de la place de la nature dans l’aménagement des villes. Des premiers jardins ouverts au public à la fin du xviie siècle, comme les Tuileries à Paris ou Hyde Park à Londres, aux forêts urbaines contemporaines, les réponses apportées par les architectes, ingénieurs, paysagistes et leurs commanditaires sont inséparables de préoccupations sociales. En même temps qu’elle contribue à l’hygiène publique, la nature participe à créer des liens entre les citadins.
L’histoire révèle également la dimension technique de ces jardins et parcs urbains, inséparable par exemple des plantations de Paris sous le Second Empire ou de la création de Central Park à New York à la même époque. Face à la crise climatique actuelle, la nature joue un rôle central. Étudier l’évolution de la ou des natures urbaines, c’est aussi s’interroger sur le devenir des villes.