Cette fonctionnalité requiert l'utilisation de cookies
Vous pouvez modifiez vos préférences cookies ici
À l’heure où l’actualité urbaine et environnementale, notamment à Paris avec le Plan Climat et le PLU bioclimatique, affirme l’importance de la rénovation énergétique et architecturale, se pose la question de la valeur patrimoniale de certains bâtiments. Des réalisations architecturales souvent singulières et méconnues, que nous nommerons par commodité « postmodernes », passent aujourd’hui le cap de la cinquantaine et nous invitent à nous repencher sur cette période architecturale de la fin du XXe siècle, peu décrite, peu définie. De quoi le postmodernisme architectural est-il le nom ? L’architecture postmoderne a-t-elle bien eu lieu ?
À l’occasion de la publication du guide Paris postmoderne – Architectures 1973-1993, le Pavillon de l’Arsenal met en lumière cette période et invite au débat.Aux côtés de Jean-Louis Violeau, sociologue, enseignant-chercheur et auteur du guide, et Margaux Darrieus, critique d'architecture et modératrice de ce débat, Iwona Buczkowska, architecte et urbaniste, Alain Peskine (agence ED architectes) et l'agence MBL Architectes partageront leurs analyses et réactions sur l’architecture et l'urbanisme de cette période dont les qualités retrouvent aujourd’hui une étonnante actualité.
À propos de l'édition
Paris postmoderne – Architectures 1973-1993
Si le mouvement postmoderne en architecture a désormais « fait son temps », ici délimité par les années 1973 et 1993, il semble que les questions qui l’avaient vu naître (crise des ressources et de l’énergie, partage de références et de valeurs – sociales notamment –, rejet du modernisme froid et rationnel, rapport contrarié à l’histoire…) demeurent d’une brûlante actualité. Le guide Paris postmoderne – Architectures 1973-1993 propose au promeneur, simple curieux ou professionnel, de revenir sur ces oeuvres parisiennes et métropolitaines, recouvertes par le passage d’un demi-siècle. Bientôt patrimoine mais encore puériles, singulières, parfois insolites et souvent fragiles, certaines ont durablement imprimé nos rétines et nos imaginaires, tandis que d’autres ont préféré se réfugier dans un silence inquiet. Cet ouvrage sonne l’heure du réveil en proposant un premier inventaire de près de 600 bâtiments illustrés.