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À l’occasion de l’exposition Paris Animal et de l’ouvrage éponyme auquel il a contribué, le jardinier Gilles Clément questionne notre relation au vivant, sa place dans notre société, la possible liberté des animaux dans nos villes.
« Partout dans le monde, on peut voir les habitants d’une ville se rencontrer sur la base d’un jeu. Les écureuils gris de Central Park à New York attendent les habitués du sous-bois qui distribuent les graines ; les merles et les migrateurs de passage se posent sur le jardin perché de l’île Derborence au parc Matisse, à Lille, espace libre au coeur de la ville où aucun humain ne peut se rendre, paradis pour les animaux qui peuvent nous regarder d’en haut sans craindre d’être chassés pour occupation illégale de territoire urbain. Les oiseaux n’ont pas de pass sanitaire ; les cafards, les mites, les souris et les renards ne sont pas encore pucés. Par le seul fait de leur existence, ils expriment le principe de liberté. »