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Dans les années 50, la reconstruction inachevée des ruines de la seconde guerre mondiale, la recherche d’autonomie des colonies françaises, l’urgence était de faire face à une pénurie criante de logements mis en évidence par l’appel de l’abbé Pierre en 1954.
Fernand Pouillon (1912-1986), en « moine bâtisseur » va, avec une volonté acharnée de construire en grande quantité et dans l’urgence des logements de qualité, inventer des méthodes de construction jusqu’à bousculer les procédés en vigueur pour parvenir à des prix imbattables, avec l’ambition d’offrir du beau à tous.
J’ai toujours cherché un maximum de confort et un maximum d’économies, ce qui est d’autant plus paradoxal qu’on a toujours dit que je ne savais pas compter. En fait, le problème, pour moi, n’a pas été de casser les prix, ce fut d’essayer de faire entrer l’appartement dans les possibilités matérielles de l’homme. D’empêcher que, par la spéculation, par la bêtise, par le manque de technicité des constructeurs, ou le gaspillage, on fasse des maisons qui soient hors de proportion avec les salaires…etc » – Fernand Pouillon (extraits du livre Mon ambition)
Pour réaliser ses grandes opérations de la région parisienne, il créé en 1955 sa propre structure, le Comptoir National du Logement (CNL). Cette structure, en réduisant drastiquement le nombre d’intervenants gravitant autour de l’acte de construire, est destinée à lui permettre d’atteindre ses objectifs. Il s’ensuivit des difficultés financières amplifiées par un scandale politico-médiatique de grande ampleur, stoppant net ses opérations urbaines.
Ce documentaire raconte par des témoignages d’habitants (résidences « le Parc » à Meudon la Forêt et « le Point du Jour » à Boulogne Billancourt) et d’architectes la période 1955 – 1964 du destin singulier de Fernand Pouillon.