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De la matière à l’espace
" Comme un fil que l’on tire, le projet porte une histoire. Partant du détail vers le plaisir d’habiter, de travailler, d’apprendre, d’enseigner, on déroule un fil conducteur. Celui qui va permettre au bâtiment de remplir une fonction sociale, de croiser les usages, de favoriser les alliances.
Reconsidérer les capacités de l’habitant à habiter, redonner à chaque individu la liberté d’adapter l’espace à son mode de vie, c’est rétablir la responsabilité de chacun sur son propre lieu.
Il s’agit de créer un cadre que l’homme puisse transformer, modeler, afin qu’il se glisse dans une architecture disponible. Dans cette démarche il y a un rapport au temps (faire et observer), à l’expérience (essayer et pratiquer) et à l’humilité (se tromper et recommencer). Comme au jardin, rien n’est définitif, c’est l’évolution qui modèle l’espace.
Tout espace construit remplit une fonction sociale. Nous croyons à l’émergence d’un commun favorisé par l’architecture. "
Reconsidérer les capacités de l’habitant à habiter, redonner à chaque individu la liberté d’adapter l’espace à son mode de vie, c’est rétablir la responsabilité de chacun sur son propre lieu.
Il s’agit de créer un cadre que l’homme puisse transformer, modeler, afin qu’il se glisse dans une architecture disponible. Dans cette démarche il y a un rapport au temps (faire et observer), à l’expérience (essayer et pratiquer) et à l’humilité (se tromper et recommencer). Comme au jardin, rien n’est définitif, c’est l’évolution qui modèle l’espace.
Tout espace construit remplit une fonction sociale. Nous croyons à l’émergence d’un commun favorisé par l’architecture. "