Revenons sur le sol pour le considérer comme l’élément essentiel de l’architecture. Appréhendons-le à travers 2 types d’exercices donnés à des étudiants de première année. Le premier a eu lieu en juin 2020 sur la plage de Deauville, en collaboration avec l’association Archisable, et leur a demandé de marquer un territoire sur la grève momentanément libérée par la marée. Le second s’est déroulé ce semestre dans un atelier de l’ENSAVPS où ils ont réalisé de grandes maquettes en carton blanc et utilisé des structures complexes pour soulever ou suspendre des sols superposés de manière à les qualifier spatialement sans avoir recours au moindre cloisonnement.
Ici les sols photographiés par Michel Denancé sont striés, tramés ou librement scandés d’émergences.
Là, les maquettes les représentent solidement ancrés à leur contexte par des poteaux ou des piliers, suspendus dans le vide par des câbles à des portiques ou emprisonnés dans de puissants exosquelettes. Ils sont plats pour permettre une multiplicité d’usages ou ils s’inclinent pour exiger d’être conquis par un engagement corporel ; ils sont écrasés par les autres étages ou ils se dégagent et s’ouvrent vers le ciel...
Ici les sols photographiés par Michel Denancé sont striés, tramés ou librement scandés d’émergences.
Là, les maquettes les représentent solidement ancrés à leur contexte par des poteaux ou des piliers, suspendus dans le vide par des câbles à des portiques ou emprisonnés dans de puissants exosquelettes. Ils sont plats pour permettre une multiplicité d’usages ou ils s’inclinent pour exiger d’être conquis par un engagement corporel ; ils sont écrasés par les autres étages ou ils se dégagent et s’ouvrent vers le ciel...