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Comment endiguer les déserts médicaux métropolitains existants et ceux qui émergent ? Quelles sont les attentes des soignants urbains ? Où implanter les nouveaux lieux de médecine de ville ? Quelles architectures pour ces nouveaux lieux du soin ?
La sous-densité médicale dans le nord-est de la capitale et dans la majorité des communes de la Petite Couronne se conjugue aujourd’hui avec une perte de praticiens dans le centre et l’ouest de la métropole. Ici car les soignants ne trouvent pas les conditions pour s’implanter, là car ceux qui exerçaient arrêtent sans parvenir à transmettre le modèle de leur pratique individuelle souvent hébergée dans des architectures domestiques. Tant les lieux qui abritent les pratiques médicales d’hier que les programmes, rarement envisagés, dans les opérations nouvelles ne semblent répondre à la nécessaire accessibilité et fonctionnalité des locaux qu’aux attentes collaboratives et aux capacités économiques d’une nouvelle génération de professionnels de santé.
L’étude Pas de vacances pour la médecine de ville, portée par les architectes de l’agence Oglo, souhaite démontrer le potentiel d’autres lieux d’exercice. Enrichie par des témoignages de praticiens, de regards internationaux et d’un retour historique, elle démontre la nécessité de reconstruire un réseau de santé du quotidien fondée sur des projets d’architectures adaptées. Les lieux envisagés se définissent dans l’intervalle entre la médecine libérale et les pratiques hospitalières. La variété des appellations – cabinet médical, pôle santé, centre de santé, maison de santé pluridisciplinaire – révèle que le programme n’est pas encore tout à fait fixé mais offre un potentiel dont il faut aujourd’hui trouver la forme.
C’est tout l’enjeu de cette étude que d’essayer de définir ce modèle novateur, hybride, et mixte. Conçu pour répondre aux besoins de tous les jours comme aux périodes de crise sanitaire, des programmes de santé d’un nouveau genre s’affirmeraient comme un élément clé de la ville résiliente.
L’étude Pas de vacances pour la médecine de ville, portée par les architectes de l’agence Oglo, souhaite démontrer le potentiel d’autres lieux d’exercice. Enrichie par des témoignages de praticiens, de regards internationaux et d’un retour historique, elle démontre la nécessité de reconstruire un réseau de santé du quotidien fondée sur des projets d’architectures adaptées. Les lieux envisagés se définissent dans l’intervalle entre la médecine libérale et les pratiques hospitalières. La variété des appellations – cabinet médical, pôle santé, centre de santé, maison de santé pluridisciplinaire – révèle que le programme n’est pas encore tout à fait fixé mais offre un potentiel dont il faut aujourd’hui trouver la forme.
C’est tout l’enjeu de cette étude que d’essayer de définir ce modèle novateur, hybride, et mixte. Conçu pour répondre aux besoins de tous les jours comme aux périodes de crise sanitaire, des programmes de santé d’un nouveau genre s’affirmeraient comme un élément clé de la ville résiliente.