"Au cœur de la densité du 6e arrondissement, ce projet de huit logements s’attache à trouver un équilibre entre une discrétion nécessaire dans la rue parisienne et une présence architecturale résolument contemporaine. Par sa volumétrie et son positionnement, l’immeuble complète et confirme une frontalité bâtie typique de la morphologie parisienne. De même, ses ouvertures verticales et l’emploi de la pierre calcaire permettent de l’inscrire matériellement et formellement dans cet environnement. À l’échelle de la rue, le projet ne manifeste donc qu’une présence discrète.
À l’échelle du bâtiment, les courbes douces de la façade, dont la perception s’accentue dans les étages élevés, lui confèrent une écriture architecturale forte tout en exprimant clairement sa mesure domestique par la présence de chaque pièce courbée en façade. Le plan cherche aussi cet équilibre. Il est structuré par une séquence de pièces qui partitionne la typologie : l’escalier, le palier, le vestibule et la chambre sont liés dans une spatialité continue et immédiatement ressentie. Ce dispositif renouvelle la modalité de connexion parisienne entre l’univers pittoresque de la cour et celui plus homogène de la rue. Mais cette séquence est aussi une colonne vertébrale de vide qui apporte la lumière naturelle au cœur des logements et qui met en scène, en l’accentuant, la vue sur Paris.
L’écriture du projet est née de la rencontre entre l’intuition formelle des murs courbes en façade et la volonté d’un usage constructif de la pierre. Cette écriture mesurée explicite ses choix concernant la dimension, la proportion et la couleur de la pierre et de ses joints. La physionomie du projet est affinée par une mise en œuvre sobre et économe en signes des détails de construction typiquement liés à la pierre : harpes d’angles courbées et culs-de-lampes. Ces éléments sont conjugués à l’emploi de menuiseries blanches et de volets pliants en métal, confirmant ainsi la réinterprétation du modèle parisien." Jean-Christophe Quinton, architecte
L’écriture du projet est née de la rencontre entre l’intuition formelle des murs courbes en façade et la volonté d’un usage constructif de la pierre. Cette écriture mesurée explicite ses choix concernant la dimension, la proportion et la couleur de la pierre et de ses joints. La physionomie du projet est affinée par une mise en œuvre sobre et économe en signes des détails de construction typiquement liés à la pierre : harpes d’angles courbées et culs-de-lampes. Ces éléments sont conjugués à l’emploi de menuiseries blanches et de volets pliants en métal, confirmant ainsi la réinterprétation du modèle parisien." Jean-Christophe Quinton, architecte
